La mer - Nérée Beauchemin
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La mer - Nérée Beauchemin
L'HOMME ET LA MER |
La mer "Les floraisons matutinales" - 1897 Nérée Beauchemin Récitante : Ophélie Proulx-Giraldeau (Les voix de la poésie - Ecole internationale Montréal) Loin des grands rochers noirs que baise la marée, La mer calme, la mer au murmure endormeur, Au large, tout là-bas, lente s'est retirée, Et son sanglot d'amour dans l'air du soir se meurt. La mer fauve, la mer vierge, la mer sauvage, Au profond de son lit de nacre inviolé Redescend, pour dormir, loin, bien loin du rivage, Sous le seul regard pur du doux ciel étoilé. La mer aime le ciel : c'est pour mieux lui redire, À l'écart, en secret, son immense tourment, Que la fauve amoureuse, au large se retire, Dans son lit de corail, d'ambre et de diamant. Et la brise n'apporte à la terre jalouse, Qu'un souffle chuchoteur, vague, délicieux : L'âme des océans frémit comme une épouse |
Dernière édition par Gil Def le Mar 2 Sep - 15:13, édité 2 fois
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
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