Verlaine, Paul - 1866 : Poèmes saturniens
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Verlaine, Paul - 1866 : Poèmes saturniens
POEMES SATURNIENS Paul Verlaine Edition 1866 - Alphonse Lemerre |
LE RECUEIL : "POEMES SATURNIENS" On sait peu de choses sur la genèse du premier recueil de Verlaine publié en 1866, même si certains avancent que les textes ont été écrits pendant ses années de lycée. On sait par contre que Verlaine fréquente alors des poètes du Parnasse, que sept de ses poèmes paraissent primitivement dans le Parnasse contemporain, et que nombre de ses poèmes sont dédiés à des poètes du Parnasse. Le titre du recueil évoque bien sûr l'astrologie. Verlaine se place résolument sous la tutelle de Saturne, cette planète à l'image négative, capable d'engendrer la mélancolie pour ne pas dire un spleen comparable à celui de Baudelaire et des Fleurs du Mal publié moins de dix ans auparavant. Dans ce recueil, Verlaine produit des " eaux-fortes " ou des tableaux dans le goût des poètes du Parnasse. Déjà, pourtant, le futur Verlaine apparaît avec sa sensualité, sa tendresse et sa mélancolie. Il compose des "paysages tristes", évoque un amour disparu (Nevermore), une femme idéale (Mon Rêve familier), le charme d'un paysage crépusculaire (Soleils couchants) et laisse apercevoir une inquiétude romantique (Chanson d'automne). Son instinct poétique le conduit à assouplir l'alexandrin, à manier des rythmes impairs, à suggérer des états d'âme vagues. LES POEMES SATURNIENS - Table des matières Prologue Melancholia (À Ernest Boutier) : Résignation Nevermore Après trois ans Vœu Lassitude Mon rêve familier A une femme L'angoisse Eaux fortes (À François Coppée) : Croquis parisien Cauchemar Marine Effet de nuit Grotesques Paysages tristes (À Catulle Mendès) : Soleils couchants Crépuscule du soir mystique Promenade sentimentale Nuit du Walpurgis classique Chanson d'automne L'heure du berger Le rossignol Caprices (À Henry Winter) : Femme et chatte Jésuitisme La chanson des ingénues Une grande dame Monsieur Prudhomme Initium Çavitri Sub urbe Sérénade Un dahlia Nevermore Il bacio Dans les bois Nocturne parisien Marco César Borgia La mort de Philippe II Épilogue : Le soleil, moins ardent, ... Donc, c'en est fait. Ah ! l'Inspiration superbe ... * Les titres précédés d'un carré bleu sont des liens vers les textes. |
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