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Figures d'analogie : L'allégorie

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Message  Gil Def Jeu 3 Jan - 18:12

Figures d'analogie : L'allégorie 721364  Figures d'analogie : L'allégorie 721364  Figures d'analogie : L'allégorie 721364


FIGURES D'ANALOGIE


- L'ALLEGORIE -






INTRODUCTION A PROPOS DES FIGURES DE STYLE

Une figure de style est une manière de s'exprimer. Une figure modifie le langage ordinaire pour le rendre plus expressif. Il existe des figures d'analogie, d'animation, de substitution, de pensée, d'opposition, de construction, de sonorités, d'insistance et d'atténuation.

DEFINITION

L'allégorie est une figure de style qui consiste à représenter de façon imagée une idée abstraite, et à la matérialiser.

L'allégorie fait appel aux symboles qui peuvent renvoyer à une idée comme la justice, le temps, la mort, etc. Elle peut aussi faire appel à la personnification, et à l'emploi du style direct.
Les allégories ont été très utilisées par les poètes antiques.

Exemple : Vénus > la Beauté

Exemples d'allégories connues

- un lion (fables de La Fontaine) = Roi
- Marianne = la République
- une femme, dans une main un glaive, dans l'autre une balance = la Justice
- la colombe ou le rameau d'olivier = la Paix
- une dame noire avec une faux = la Mort
- une couronne de lauriers = la Gloire

MORS

Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ.
Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant,
Noir squelette laissant passer le crépuscule.
Dans l'ombre où l'on dirait que tout tremble et recule,
L'homme suivait des yeux les lueurs de la faulx.
Et les triomphateurs sous les arcs triomphaux
Tombaient ; elle changeait en désert Babylone,
Le trône en échafaud et l'échafaud en trône,
Les roses en fumier, les enfants en oiseaux,
L'or en cendre, et les yeux des mères en ruisseaux.
Et les femmes criaient : — Rends-nous ce petit être.
Pour le faire mourir, pourquoi l'avoir fait naître ? —
Ce n'était qu'un sanglot sur terre, en haut, en bas ;
Des mains aux doigts osseux sortaient des noirs grabats ;
Un vent froid bruissait dans les linceuls sans nombre ;
Les peuples éperdus semblaient sous la faulx sombre
Un troupeau frissonnant qui dans l'ombre s'enfuit ;
Tout était sous ses pieds deuil, épouvante et nuit.
Derrière elle, le front baigné de douces flammes,
Un ange souriant portait la gerbe d'âmes."


Victor Hugo - Les Contemplations -










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