Gil Def Lun 27 Mar - 18:51
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Tout ce temps ... et maintenant Gil DEF - N° 775 / 26.04.2012
Tout ce temps, tout penser au bout d’un long voyage Quel est mon âge quand je vois des jeux d’enfants De l’abat des soleils comme ils vont déclinant M’en reste-t-il au moins pour peindre mon visage
Tout ce temps, puis comment calculer mon courage Maintenant et si je m’effeuille en sentiments
Me répondent l’esprit des choses invisibles Ce flux des émotions à servir d’argument Aux larmes de mots bleus, je m’en veux l’instrument Archer de poésie comme on y devient cible
Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant
Tout ce temps, et penser à tout ce qui chemine Quel est mon âge quand me revient un printemps Du rouge de mes liens charnels infiniment M’en reste-t-il au moins pour mes jours d’églantine
Tout ce temps, puis comment apprécier mon bagage Maintenant et si je me prends l’air d’un mendiant
Me répondent l’esprit des choses à poursuivre Ce qui fait mouvement et la marche en avant Les grands effets de cœurs papillon ou volcan La révolution des amours en perspectives
Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant
Tout ce temps, et penser à être et ne pas être Quel est mon âge quand je siège sur un banc Du tissu de drap blanc et des jours de bon vent M’en reste-t-il au moins pour un dit jour de fête
Tout ce temps, puis comment la vie encore engage Maintenant et si je vais partout d’un pas lent
Me répondent l’esprit des choses d’accordance Ce qui fait confluence à des pluriels de pluies En soleils et qui vont au pays d’embellie Où rien ne vaut mieux que de garder confiance
Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant
Tout ce temps, et penser à ce qui s’abandonne Quel est mon âge quand je parle aux absents De la mélancolie, et de rien qu’on n’attend Je n’en fais pas raison, la vie toujours me donne
Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant
Par toi ma compagnie, de penser me ramène A toujours conclure en ferveur pour la vie Par l’amour indéniable et qui nous est permis Maintenant, in extenso, signe mon poème
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)