Gigi l'Amoroso - Dalida (1974)
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Gigi l'Amoroso - Dalida (1974)
Gigi l'Amoroso Paroles : Jacqueline Misrahi Musique : Sebastian Paul, Lana Sebastian 45 tours (1974) Interprète : Dalida Je vais vous raconter Avant de vous quitter L'histoire d'un petit village près de Napoli Nous étions quatre amis Au bal tous les samedis À jouer, à chanter toute la nuit Giorgio à la guitare Sandro à la mandoline Moi je dansais en frappant du tambourin Mais tous ceux qui venaient C'était pour écouter Celui qui faisait battre tous les cœurs Et quand il arrivait La foule s'écriait Arriva... Gigi l'Amoroso Croqueur d'amour, l'œil de velours Comme une caresse Gigi l'Amoroso Toujours vainqueur, parfois sans cœur Mais jamais sans tendresse Partout, c'était la fête quand il chantait Zaza, Luna caprese, O sole mio Arriva... Gigi, Giuseppe Mais tout le monde l'appelait Gigi l'Amour Et les femmes étaient folles de lui Toutes La femme du boulanger Qui fermait sa boutique tous les mardis pour aller La femme du notaire qui était une sainte Et qui n'avait jamais trompé son mari auparavant Et la veuve du colonel La veuve du colonel qui ne porta plus le deuil Parce qu'il n'aimait pas le noir Toutes, je vous dis Même moi, mais moi Gigi aimait trop sa liberté Jusqu'au jour où Une riche américaine À grands coups de je t'aime Lui proposa d'aller jusqu'à Hollywood Tu seras le plus beau De tous les Caruzos Lui disait-elle jusqu'à en perdre haleine Nous voilà à la gare Avec tous nos mouchoirs Le cœur serré, émus par ce grand départ Pourtant on était fiers Qu'il dépasse nos frontières Gigi partait conquérir l'Amérique Et quand il arriva Le village était là Arriva... Gigi l'Amoroso Croqueur d'amour, l'œil de velours Comme une caresse Gigi l'Amoroso Toujours vainqueur, parfois sans cœur Mais jamais sans tendresse Et là-devant la foule il a chanté Zaza, Luna caprese, O sole mio Arriva... Gigi l'Amoroso Mon Gigi Quand le train a disparu Nous sommes tous rentrés chez nous Mais le lendemain, le village n'était plus le même La femme du boulanger refusa d'allumer son four La femme du notaire Par désespoir pris plusieurs amants Et la veuve du colonel Ferma ses persiennes et reprit le deuil Pour la seconde fois Oui Le village avait bien changé Et moi Les années ont passé Cinq hivers, cinq étés "No news", c'était "good news" on nous avait dit Il a fallu du temps Du courage et du temps Pour arriver à continuer sans lui Et malgré son absence La nuit dans le silence En pliant nos costumes et nos instruments On entendait venir Comme une larme, un soupir Du fond de la salle cette mélodie Croqueur d'amour L'œil de velours Comme une caresse Gigi Gigi C'est toi là-bas dans le noir Attends Laisse-moi te regarder Mais tu pleures Tu pleures Gigi Ça n'a pas été là-bas Et alors Et alors qu'est-ce qu'ils comprennent ces Américains À part le rock et le twist Ma Gigi, qu'est-ce que tu croyais Devenir comme ça Gigi l'Americano E invece no Tu sei Giuseppe Frabrizio Luca Santini Et tu es Napolitain Écoute Giorgio s'est mis à la guitare Attends Sandro est là aussi Mais Mais tu ne peux pas t'en aller comme ça Ici tu es chez toi Ici tu es le roi Arriva... Tu entends Tu les entends, Gigi Ils sont tous là Ils ont dû te reconnaitre à la gare Chante Gigi, chante C'est ton public Chante pour eux Chante pour moi qui n'ai jamais su te parler Oui, vas-y, bravo Gigi, chante Bravo Arriva ... Gigi l'Amoroso Croqueur d'amour, l'œil de velours Comme une caresse Gigi l'Amoroso Toujours vainqueur, parfois sans cœur Mais jamais sans tendresse Partout c'était la fête quand il chantait Zaza, Luna caprese, O sole mio Arriva... Gigi l'Amoroso Croqueur d'amour, l'œil de velours Comme une caresse Gigi l'Amoroso Toujours vainqueur, parfois sans cœur |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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