Gil Def Mar 23 Sep - 10:24
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Les champs de blé sont mûrs Gil DEF. N° 376 / 05.07.2007
C’est l’été, et enfin, les champs de blé sont mûrs Dans nos pas, dans nos mains, je trouve l’ouverture A simplement penser, je voudrais tant qu’il dure Ce temps à m’enchanter, et de ça je suis sûr
Je ne sais pas pourquoi ma voix parfois se tait Je respire, mon cœur bat, je vis de nos secrets Tel un oiseau planant un ciel, un vent, distrait Et mes rires d’enfant effacent les regrets
C’est l’été, et enfin, les champs de blé sont mûrs Mes souvenirs lointains révisent leurs murmures A mes jeunes années je dédie cet azur Ces baisers retrouvés libérant le futur
Je ne sais pas comment sans raison vient ma peur Je n’y peux rien vraiment parfois mes yeux pleurent Si l’orage est lointain, tant de pensées m’effleurent Jusqu’à l’idée qui craint, il peut fuir le bonheur
Près de toi, par ta main, tout me plaît, me rassure La moisson certaine les chants de la nature Notre amour nous mène dans sa belle aventure C’est l’été et enfin, les champs de blé sont mûrs
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)