Gil Def Dim 28 Sep - 10:34
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Ma poésie douce Gil DEF. N° 375 / 03.07.2007
Douce est la poésie quand les mots sont légers Quand la plume sourit s’offrant la belle trêve D’un rêve en aubaine des murmures aux lèvres Qu’on écrit sans peine avec les yeux fermés
Ma plume est heureuse dans ces moments sauvés Par l’envie délicieuse à s’encrer de la sève De spontanés désirs et de l’espoir que lève La volonté d’écrire jusqu’à l’inavoué
Ma plume a ses secrets à se moquer des codes Elle fait ce qui lui plait, dès lors particulière Elle a sa manière sur l’endroit sur l’envers D’être loin de l’amer, et à son antipode
Ma plume adresse les mots bleus qui reviennent Tout en délicatesse aux heures confidentes De la mise en scène d’une émotion troublante Préface d’un hymen, sans trace de dilemme
Ma plume peut alors s’émanciper du sort Affligé de ce tort à être l’insolence Ce qui n’est pas permis et aussi l’innocence Dans des mots réunis au plus fort d’un encore
Ma plume fait sa loi à devenir l’amante Consciente de son droit d’épouser le papier De ces vers entrelacés dans trois mots dupliqués Par le thème d’aimer aux rimes évidentes
Douce est la poésie quand les mots sont entiers Quand la plume revit au pouvoir inouï Du rêve en quarantaine et enfin accompli D’une vie souveraine aux plaisirs exaucés
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)