Gil Def Ven 17 Juil - 8:18
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Hôtel de l'été Gil DEF. N°41 / 26.10.2004
Il n'y avait plus personne sur la plage La chambre était au premier étage Quand la porte s'est refermée Il s'est doucement avancé Elle n'osait pas bouger Il a caressé tendrement son visage Elle ne pouvait plus rester sage Il a ouvert lentement son corsage Elle a fermé les yeux Il avait sur ses lèvres La plus brûlante des fièvres Elle s'est serrée contre lui Elle sentait son envie Il ne pouvait cacher ses désirs Elle voulait sans plus attendre s'offrir Ils se sont regardés un instant Et ils se sont embrassés longuement Ils se sont enlacés et caressés Sur le lit ils se sont allongés Ils ont découvert leurs corps Ils se sont caressés encore Encore et encore Ils ont osé bien des chemins Et elle s'est abandonnée enfin Il a pénétré dans son jardin Elle a soupiré elle a crié Il a gémi il a glorifié Toutes les vagues de ses désirs jusqu'aux confins du plaisir Ils ont respiré très fort Encore et encore L'étreinte de leur corps A duré, duré jusqu'à la petite mort Et dans un dernier effort Ils ont exulté encore Encore Elle ne voulait plus quitter son corps Il avait atteint la montagne d'or Ils sont restés corps dans corps Jusqu'à l'aurore
Hôtel de l'été Au premier étage Les volets sont restés fermés Ils ne sont pas allés sur la plage
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)