Gil Def Ven 10 Juin - 14:31
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Chroniques d'un tourne-page Gil DEF - N° 875 / 26.04.2021
Il y eut les méprises, les sentiments sur l’envers Les bouteilles à la mer, les demandes incomprises Il y eut les traîtrises, les promesses au désert Tant l’emprise des faits impairs, toute parole démise
Mais tant qu’il demeure en soi telle source primitive Des pensées prospectives en éventail en débat Pour la valeur de ses choix et dans telle perspective D’une puissance à vivre, d’une exigence au-delà
Tant qu’il y a les traces d’un penchant, d’un parti pris Pour les choses inouïes que rien n’abat, ni remplace Se reprendre et faire face fait sens comme après la nuit Vient le jour, alors s’en suit : l’œil de tout qui se déplace
Tant ouverte m’apparut la voie d’une délivrance Finie la pénitence comme un dû, peine perdue Pour des amours abattus tant par défauts d’exigences Sacrifier à mal y pense, ne pouvait être une issue
M’est revenu tout autre ce que j’avais su chérir Avant de m’en départir sans réponse à qui la faute Il me reprit d’être l’hôte à tout élargir et quérir Cœur pour cœur pour y servir les ambitions les plus hautes
Je n’avais rien à sauver, à pardonner, à découdre Toujours il faut se résoudre aux effets jamais dictés De ses amours déclarés, tant des miens à se dissoudre S’il m’en coutait leur mal-deuil je ne pouvais qu’accepter
J’ai repris de mon livre, la vie encore la vie Plus que jamais à l’envie d’essayer les chemins libres Traboules qui délivrent et transits du sans-souci Rien n’y serait écrit des inventions qui se livrent
Hasards ou pas, affluant, un temps clair, expert en grâce, En plaisir des espaces, me revint à tout venant Tout m’allait, intéressant, et l’amour reprit sa place Superbe en face à face des miroirs le révélant
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)