Statistiques Nous avons 53 membres enregistrés L'utilisateur enregistré le plus récent est Mireille8Nos membres ont posté un total de 5125 messages dans 4982 sujets | Les humanités miroirs Jeu 8 Juin - 17:53 par Gil Def
MANIFESTEMENT CHERCHE-MONDE
|
|
Les humanités miroirs
Gil DEF - N° 868 / 03.01.2020

A quelle invitation sérieuse puis-je encore m’attendre,
Comme tant d’autres suis insignifiant et clandestin
La société n’est que harcèlements en tout entretien
Son seul intérêt, l’argent, à s’en prendre ou à s’y pendre
De ces dernières années, que puis-je retenir qui m’ait permis
De rester débout, d’échapper à l’assommoir des faillites
Des négations de la vie, des corruptions d’une élite,
La fabrique des impostures à nous pourrir l’esprit
Mon cher pays a disparu, c’était paraît-il nécessaire
De s’en faire le fossoyeur, n’attendrais pas la modernité
Fallait consentir à s’endetter pour raser le passé,
S’oublier d’avoir un avis dérangeant même minoritaire
Les gens de chez moi, l’indéfectible sens de l’accueil
Les conversations s’accordant l’âge de tous les braves
Que sont-ils devenus sinon confusément une entrave
A la liberté d’être en confiance, comme premier seuil
Solitaire aux désaccords comme jamais depuis l’enfance
A l’extinction de tout big-bang, à l’abus des tourments
Ne veux pourtant m’y résoudre, ne serai pas pénitent
Ni par misère, ni par colère, du verdict des offenses
N’ai jamais conçu de devoir attendre qu’on veuille bien
M’adresser un regard comme possible alternative
A tous les préjugés et maudites peurs qui s’en suivent
Contre l’indifférence ou le mépris suis gagne-terrain
N’ai rien à revendiquer, mon identité c’est une quête
Des humanités qui manifestent leurs désirs de beautés
Qui outrepassent les idolâtries et discours exaspérés
De l’impuissance à faire place aux gens honnêtes
Chacun, chacune que je rencontre, c’est quel miroir
Miroir sans tain, miroir brisé ou miroir d’une offrande
Du meilleur que je puisse recevoir sans commande
Pour autant n’accuse de rien qui passe sans me voir
Puissions-nous être miroirs et ainsi nous reconnaître
Savoir nos besoins et qui peut l’aide sans retard
Contre le manque, l’isolement, et les trous noirs
A cause de peines absorbant tout à se démettre
Vous à qui je dis et dirais encore de mon chemin
Au plaisir de vous revoir, l’invention d’une Ficelle
Longue en kilomètres et ma rime à tire d’aile
Restez ce que vous êtes, et ne pensez pas demain
|
|
[ Lecture complète ] Commentaires: 0 Du dehors au dedans Sam 3 Déc - 8:49 par Gil Def
MANIFESTEMENT CHERCHE-MONDE
|
|
Du dehors au dedans
Gil DEF. N° 878 / 12.10.2021

Au nombre des années sonnantes et des expériences marquantes
Navigation indéterminée, inaboutie dans un océan d’incertitudes
Multitude des situations dans le labyrinthe des circonstances en rupture
Apostrophes impératives des phénomènes imprévisibles
Inconstance et confusion du rapport d’avec les intrigues du monde et leurs participants
Ne jamais vivre ce qu’on voudrait vivre
Les moulins de toujours qui soliloquent de longues fiançailles en processions endeuillées
Tous les portraits qui portent aux éphémérides des jours à ne les revoir jamais
Quand bien même le cœur gros et innombrable
Quand bien même tel parti pris du beau, du juste,
Quand bien même hors de tout cadre la quête d’un sens fécond et généreux
Quand bien même l’envie d’une estocade pour se rétablir une puissance salvatrice
La vie qui n’apprend rien
Le temps inexorable à ne savoir qu’en dire, qu’en faire
Ainsi vieillir pas davantage instruit qu’un enfant
Faut vivre mais ne pouvoir aller bien loin,
Ne pouvoir convenir d’une direction de grande espérance
Ni adopter, embrasser un quelconque idéal,
Du dehors au dedans
Tant de questions irrésolues,
Tant de fables autant savantes, séduisantes que mensongères et révolues
Les trompettes des renommées factices et pour qui sonne le glas de tout sang
Le dedans,
A toute fin, mendiant pour toute carrière honnête et signifiante
Obstinément,
Que pourraient dire les morts aux vivants
Les morts d’Auschwitz, les morts d’Hiroshima
Les morts qui n’auront jamais de sépulture
Les morts, parias, sacrifiés et oubliés de l’histoire
Le dedans
Quand bien même le bel esprit
Ou du perpétuel étudiant qui voit plus que les yeux ne voient
Ou du cancre magnifique, pisteur des rébellions solaires ou alchimiques
Ou du manifestant de l’ouverture des langages universels
Son Etre, comme impossible à définir, à s’en expliquer,
Mouvance comme vagues qui portent à l’échouage ou à la brisure
Les épitaphes et tombeaux de mal gré
De la dépression à la déperdition de l’entendement
La souvenance
Vaines prières, miroirs brisés, index des absences et des manques
Mais aussi oublis et inventions qui n’arrangent rien
Rien qui ne dure, qui ne rassure, qui ne soigne nos blessures
Pouvoir tout dire mais qu’en est du meilleur et du pire ?
Quel est donc notre quotidien sur la planète sinon une défaite
Quand il faut se vendre, se lessiver la tête et consentir à son esclavage
Quand le droit est sous le fléau de l’argent qu’on a ou n’a pas
Quand la perpétuité des drames assaille tout être sensible
Le dedans
Telle complexité … |
[ Lecture complète ] Commentaires: 0 Sous le pont des souvenirs Ven 17 Juil - 8:41 par Gil Def
|
Sous le pont des souvenirs
Gil DEF. N°49 / 07.11.2004

Un baiser
Un seul baiser
Rien qu'un baiser
Un seul beau baiser à l'amour
Pourquoi ?
Ce baiser si doux, si léger
Ce baiser si parfumé
Ce baiser a tant rêvé
Tant frissonné
Tant espéré
Un autre baiser
Qu'un jour il s'est envolé
Repartant trouver
Tes lèvres pour s'y déposer
Ma raison n'a pu l'empêcher
Mais le vent l'a repoussé
Le soleil l'a brûlé
La mer l'a fait désespérer
La terre l'a fait souffrir
Chaque jour l'a fait gémir
Chaque nuit l'a vu s'épuiser
Le baiser savait bien
Qu'elle était son destin
Personne ne pouvait le soigner
Rien d'autre qu'un baiser
Ne pouvait le sauver
Je lui ai parlé le coeur brisé
Et puis il n'a plus écouté
Le baiser est resté seul
Seul
Pendant des jours il a agonisé
Je n'ai pas voulu pleurer
Puis un jour il s'est éteint
Perdant son divin parfum
C'était à l'aube d'un matin
Les rosiers étaient en hiver
Le ciel était couvert
Personne ne se souviendra
De ce baiser là
Sans linceul et sans tombe
Le temps oublie les ombres
Un baiser s'est perdu à jamais
Et moi je m'en vais
Jeter du pont des souvenirs
Avec l'image d'un sourire
Une rose rouge au fil de l'eau
En mémoire de ce baiser si beau
Qui n'a pas trouvé l'éternité
D'un nouveau baiser
Sous le pont des souvenirs
Coulent les larmes
Des baisers qui n'ont pu s'offrir
Et des roses qui n'ont pu s'ouvrir
|
|
Commentaires: 0 Le rêve fou de l'homme debout Jeu 16 Juil - 17:31 par Gil Def
PLAIDOYER DES GRANDES CAUSES
|
|
Le rêve fou de l'homme debout
Gil DEF - N°65 / 15.01.2005

Ce soir, je fais un rêve
Un rêve à la peau noire
Un rêve d'espoir
Ce soir, je fais un rêve
Je suis à la une des journaux
Mais je ne suis pas un héros
Je suis une voix
Qui ne se taira pas
Même dans l'au-delà
Je suis pasteur
J'ai changé de couleur
Je marche sans trêve
Je crie mon rêve
Je n'ai pas peur
Je sais le malheur
Qu'importe mon heure
Memphis c'est là bas
C'était où c'était quand
Ne cherchez pas
C'est partout à la fois
C'est maintenant
Si l'homme prie à genoux
Il doit marcher debout
Même si le passé pleure encore des coups
Alors pour le futur il faut prier debout
Pour ne pas vivre à genoux
Il faut encore un rêve fou
L'homme n'a pas de couleur
Il n'est qu'un coeur
La couleur du sang
Et de l'amour qui défie le temps
Les enfants de l'enchaîné
Les enfants du banni de l'exilé
Les enfants du colon du colonisé
Ne doivent pas oublier
Que les larmes de sang ont trop coulé
L'océan doit dissiper les cris dans le vent
Le coton doit être immaculé et blanc
Nos chants couleur orange
Couleur du jour où tous les hommes s'aimeront
Comme sur la plus haute branche
Ce soir, je fais un rêve
Le rêve de l'homme qui prie debout
Pour que vienne enfin le jour d'un rêve fou.
|
|
Commentaires: 0 | Qui est en ligne ? Il y a en tout 4 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 4 Invités :: 1 Moteur de recherche Aucun [ Voir toute la liste ] Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 129 le Sam 13 Nov - 18:36 |
» Nombre de vues par rubrique : 03.06.2023
» Gayraud, Irène - Biographie
» Brunaux, Hervé - Biographie
» Battal, Rim - Biographie
» Gallardo, Antoine - Biographie
» Lavoué, Jean : 2021 - RTL 2 Massifs de Savoie - Entretien
» Lavoué, Jean : 2021 - Radio RCF Lorient - Lectures
» Fourcade, Dominique : 2010 - La Sorbonne Paris - Lecture
» "Slam mathématique" - Nathanael Minoungou dit Nael Melerd
» Oho Bambe, Marc Alexandre : 2016 - Collège de France - Poésie slam
» 2022 : "La vie poème" - Marc Alexandre Oho Bambe, Editions Mémoire d'encrier
» La modernité et le mal être
» Bobin, Christian : 2023 - Film de Francis Guthleben - Hommage
» Sénac, Jean : 2003 - Film de Ali Akika
» Je m'appelle Bagdad - par Tina Arena
» Manhattan-Kaboul* - par Renaud & Axelle Red
» Guichard, Daniel
» 21e siècle : Qu'est-ce-que la poésie contemporaine ?
» 2023 : "Le livre du large et du long" - Laura Vasquez, Editions du sous-sol