La jeune morte - José Maria de Heredia
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La jeune morte - José Maria de Heredia
LA MORT ET LE DEUIL |
La jeune morte "Les Trophées" - 1893 Jose Maria de Heredia Qui que tu sois, Vivant, passe vite parmi L’herbe du tertre où gît ma cendre inconsolée ; Ne foule point les fleurs de l’humble mausolée D’où j’écoute ramper le lierre et la fourmi. Tu t’arrêtes ? Un chant de colombe a gémi. Non ! qu’elle ne soit pas sur ma tombe immolée ! Si tu veux m’être cher, donne-lui la volée. La vie est si douce, ah ! laisse-la vivre, ami. Le sais-tu ? Sous le myrte enguirlandant la porte, Épouse et vierge, au seuil nuptial, je suis morte, Si proche et déjà loin de celui que j’aimais. Mes yeux se sont fermés à la lumière heureuse, Et maintenant j’habite, hélas ! et pour jamais, L’inexorable Érèbe et la Nuit Ténébreuse. Autres textes du même auteur Armor Artémis Bretagne Brise marine Epiphanie Floridum Mare L'oubli La belle viole La mort de l'aigle La naissance d'Aphrodite La source La vie des morts Le laboureur Le lit Le récif de corail Le samouraï Le tombeau du conquérant Le vitrail Les conquérants Maris stella Mer montante Michel-Ange Némée Soleil couchant Sur le livre des amours de Pierre de Ronsard Un peintre Velin doré |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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