A André Chénier - René François Sully Prudhomme
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A André Chénier - René François Sully Prudhomme
LES PHARES ET LES PASSERELLES HOMMAGE AUX POETES |
A André Chénier "Les Epaves" - 1908 René François Sully Prudhomme D’un rameau que je cueille au vieux laurier d’Homère Je viens, dans les échos glorieux de ta voix, Chénier, baiser ton front que sacrèrent deux fois L’aube de la Justice et le ciel de ta mère ! À cette Grèce, où rien n’a germé d’éphémère, À son lait héroïque et suave tu dois Ton verbe fier et pur, fait d’audace et de choix, Flot d’une source exquise, aux bourreaux seuls amère. Ton âme n’a connu qu’un matin sa prison, Ses amours ont trouvé leur nid et leur saison : C’est la Jeune Captive à son foyer rendue ; Et, quand rougit la faux qui t’a décapité, Soudain celle du Temps rayonna, suspendue Sur la fleur de tes vers pour une éternité. Liste vers les textes de cet auteur |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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