A Marceline Desbordes-Valmore - René François Sully Prudhomme
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A Marceline Desbordes-Valmore - René François Sully Prudhomme
LES PHARES ET LES PASSERELLES HOMMAGE AUX POETES |
A Marceline Desbordes-Valmore "Les Epaves" - 1908 René François Sully Prudhomme Au pied du vert laurier la Muse un jour pleurait : "Ah ! que ma gloire est loin de sa candide aurore, Quand sur le luth nouveau le cœur novice encore Cherchait l’écho naïf de son tourment secret ! "Qui donc les lui rendra, les accords sans apprêt, Les cris jumeaux des siens dans la fibre sonore ? " — Comme un appel sacré, Marceline Valmore, Tu la sentis, dans l’ombre, exhaler ce regret. Tel un saule épuisé, relique d’un autre âge, Que remue et soudain ranime un vent d’orage, Le grand luth soupira, tout entier, palpitant ! Ce long soupir mouillé d’une larme qui tremble, Ma sœur, c’était ton âme, où l’âme humaine entend Vers l’Infini gémir tous ses amours ensemble ! Liste vers les textes de cet auteur |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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