Némée - José Maria de Heredia
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Némée - José Maria de Heredia
MYTHES |
Némée "Les Trophées" - 1893 José Maria de Heredia Depuis que le Dompteur entra dans la forêt En suivant sur le sol la formidable empreinte, Seul, un rugissement a trahi leur étreinte. Tout s’est tu. Le soleil s’abîme et disparaît. À travers le hallier, la ronce et le guéret, Le pâtre épouvanté qui s’enfuit vers Tirynthe, Se tourne, et voit d’un œil élargi par la crainte Surgir au bord des bois le grand fauve en arrêt. Il s’écrie. Il a vu la terreur de Némée Qui sur le ciel sanglant ouvre sa gueule armée, Et la crinière éparse et les sinistres crocs ; Car l’ombre grandissante avec le crépuscule Fait, sous l’horrible peau qui flotte autour d’Hercule, Mêlant l’homme à la bête, un monstrueux héros. HERCULE ET LE LION DE NEMEE Tuer le lion de Némé constitue le premier des douze travaux qu'Hercule doit accomplir. Un soir, Hercule surprend le lion sur le versant d'une colline, après le repas de la bête. Dissimulé, il tire sur la bête à coup de flèches. Mais il s'aperçoit rapidement que le monstre est invulnérable. Ses flèches, offertes pourtant par Apollon, rebondissent sur son cuir. Le lion charge, Hercule évite l'assaut. Il combat armé seulement de sa massue en bois d'olivier. Il en frappe le lion, puis l'étouffe, brisant sa massue dans la mêlée. Une autre version veut qu'Hercule parvienne à enfermer le lion dans son antre, et l'étouffe de ses deux mains. Il l'écorche en utilisant les propres griffes du monstre pour entamer la peau coriace. Il nettoie la peau que ni le feu, ni le fer ne peuvent entamer et s'en revêt. Autres textes du même auteur Armor Artémis Bretagne Brise marine Epiphanie Floridum Mare L'oubli La belle viole La jeune morte La mort de l'aigle La naissance d'Aphrodite La source La vie des morts Le laboureur Le lit Le récif de corail Le samouraï Le tombeau du conquérant Le vitrail Les conquérants Maris stella Mer montante Michel-Ange Soleil couchant Sur le livre des amours de Pierre de Ronsard Un peintre Velin doré |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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