Le cortège d'Amphitrite - Albert Samain
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Le cortège d'Amphitrite - Albert Samain
MYTHES |
Le cortège d'Amphitrite "Aux flancs du vase" - 1898 Albert Samain Le cortège léger glisse aux plaines liquides ; Une rose lueur teinte le flot changeant ; C’est la jeune Amphitrite, en sa conque d’argent, Qui passe sur la mer avec ses Néréides. L’archipel a surgi vers les lointains limpides… Les Tritons font sonner leurs trompes en nageant ; Et de leurs bras la nymphe en vain se dégageant, Sent ses beaux seins piqués par leurs barbes squalides. Les vagues doucement ondulent… L’air est pur. Amphitrite sourit, toute nue, à l’azur… Son voile de safran palpite comme une aile, Et la brise ramène en avant ses cheveux, Pendant que les dauphins de leurs mufles hideux, Font jaillir l’eau marine en gerbes devant elle. AMPHITRITE Dans la mythologie grecque, Amphitrite est une déesse de la mer et des monstres marins. Elle vivait près de son père au fond de l'océan. Elle menait une vie heureuse en dansant et chantant loin des conflits qui occupaient l'Olympe et le monde des hommes. Les dauphins et les tritons étaient ses compagnons de jeu. Elle était généreuse et se servait de ses pouvoirs pour protéger les marins. Un jour, Poséidon la vit danser sur les flots et en devint amoureux. Il voulut l'approcher et lui faire part de ses sentiments mais la belle prit peur et s'enfuit. Elle s'enfuit auprès du Titan Atlas. Il demanda à Delphinos le dauphin de plaider sa cause auprès d'Amphitrite et il le fit si bien que la belle accepta de l'épouser. Poséidon pour récompenser Delphinos le plaça au rang des astres de la constellation du Dauphin. Les époux eurent trois enfants. Un fils Triton et une fille qui donna son nom à l'ile de Rhodes et Benthésicymé qui alla s'établir en Éthiopie. Poséidon était volage et Amphitrite gardait le silence, mais Scylla, une conquête de son mari lui déplut au point qu'elle la changea en monstre à six têtes et douze pattes. Par contre Amphitrite ne s'acharna jamais sur les enfants que Poséidon eut avec d'autres femmes. Autres textes du même auteur A Marceline Desbordes Valmore Automne Blotti comme un oiseau Chanson d'été Comme une grande fleur Dans le parc aux lointains voilés de brume Devant la mer, un soir En printemps Forêts Hérode Hiver Il est d'étranges soirs Ilda J'aime l'aube aux pieds nus qui se coiffe de thym Je rêve de vers doux Je t'aime, loin de toi Keepsake La bulle La grenouille Le berceau Le Bonheur Le boucher Le fleuve Le laboureur Le marché Le repas préparé Le Sphinx Lentement, doucement, de peur qu'elle se brise Matin sur le port Mon enfance captive Musique Nocturne provincial Printemps Promenade à l'étang Quand je suis à tes pieds Retraite Une heure sonne au loin Versailles Watteau |
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