Gil Def Lun 25 Fév - 12:04
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Lamento "Poèmes divers" - 1890-1896 Paul Verlaine
La ville dresse ses hauts toits Aux mille dentelures folles. Un bruit de joyeuses paroles. Monte au ciel, rassurante voix. - Que me fait cette gaieté vile De la ville !
Quelle paix vaste règne aux champs ! L'oiseau chante dans le grand chêne, Les midis font blanche la plaine Que dorent les soleils couchants. - Peu m'importe ta gloire pure, Ô nature !
Avec les signes de ses flots, Avec sa plainte solennelle, La mer immense nous appelle, Nous tous, rêveurs et matelots. - Qu'est-ce que tu me veux encore, Mer sonore ?
- Ah ! ni les flots des Océans, Ni les campagnes et leur ombre, Ni les cités aux bruits sans nombre, Qu'édifièrent des géants, Rien ne réveillera ma mie Tant endormie.
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A Armand Silvestre A Arthur Rimbaud I A la princesse Roukine A la promenade A une femme Ame, te souvient-il Après trois ans Art poétique Auburn Avant que tu ne t'en ailles Buste pour mairies C'est la fête du blé, c'est la fête du pain Chanson d'automne Chevaux de bois Clair de lune Colloque sentimental Compagne savoureuse et bonne Crépuscule du soir mystique Dans l'interminable ennui de la plaine Dans les bois Donc, ce sera par un clair jour d'été Ecoutez la chanson bien douce Effet de nuit En robe grise et verte avec des ruches Green Grotesques Hier, on parlait de choses et d'autres Il pleure dans mon cœur Impression de printemps J'ai presque peur en vérité Je ne sais pourquoi mon esprit amer Kaleidoscope L'allée L'angoisse L'auberge L'enterrement L'heure du berger L'hiver a cessé : la lumière est tiède La mer est plus belle La mort La mort de Philippe II La Pucelle La soupe du soir Le ciel est pardessus le toit Le clown Le pitre Le rossignol Le soldat laboureur Le soleil du matin doucement chauffe et dore Le son du cor s'afflige dans les bois Mon rêve familier Mona Rosa Nevermore O triste, triste était mon âme Pourquoi triste ? Promenade sentimentale Puisque l'aube grandit Que ton âme soit blanche ou noire Quinze longs jours encore et plus de six semaines Si tu ne mourus pas entre mes bras Soleils couchants Toute grâce et toutes nuances Va ton chemin sans plus t'inquiéter Vendanges
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Dernière édition par Gil Def le Sam 13 Sep - 16:28, édité 3 fois
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
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