A Théodore de Banville - René François Sully Prudhomme
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A Théodore de Banville - René François Sully Prudhomme
LES PHARES ET LES PASSERELLES HOMMAGE AUX POETES |
A Théodore de Banville "Les Epaves" - 1908 René François Sully Prudhomme L’archer vaillant n’est plus. Il est mort la main pleine Des traits d’or qu’il puisait dans le divin carquois Et de ses dards légers au sifflement narquois Dont le gracieux vol raillait d’en haut la plaine. Ô vent sacré du Pinde, alanguis ton haleine, Pinson de nos halliers, fais sangloter ta voix : Il ne bat plus, ce cœur où le sang d’un Gaulois Avait rajeuni l’âme antique d’un Hellène. Villon ressuscitait avec Pindare en lui. Qui le rendra lui-même à la France aujourd’hui ? Quel autre en même temps l’égale et lui ressemble ? Sa verve généreuse et son amour du Beau, Il ne les a légués à nul poète ensemble, Et ce couple enchanteur l’accompagne au tombeau. Liste vers les textes de cet auteur |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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