Gil Def Mar 25 Jan - 14:17
L'HOMME ET LA NATURE LES PHENOMENES NATURELS
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Effet de nuit "Poèmes saturniens" - 1866 Paul Verlaine
La nuit. La pluie. Un ciel blafard que déchiquette De flèches et de tours à jour la silhouette D’une ville gothique éteinte au lointain gris. La plaine. Un gibet plein de pendus rabougris
Secoués par le bec avide des corneilles Et dansant dans l’air noir des gigues nonpareilles, Tandis que leurs pieds sont la pâture des loups. Quelques buissons d’épine épars, et quelques houx Dressant l’horreur de leur feuillage à droite, à gauche, Sur le fuligineux fouillis d’un fond d’ébauche. Et puis, autour de trois livides prisonniers Qui vont pieds nus, deux cent vingt-cinq pertuisaniers En marche, et leurs fers droits, comme des fers de herse, Luisent à contre-sens des lances de l’averse.
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A Armand Silvestre A Arthur Rimbaud I A la princesse Roukine A la promenade A une femme Ame, te souvient-il Après trois ans Art poétique Auburn Avant que tu ne t'en ailles Buste pour mairies C'est la fête du blé, c'est la fête du pain Chanson d'automne Chevaux de bois Clair de lune Colloque sentimental Compagne savoureuse et bonne Crépuscule du soir mystique Dans l'interminable ennui de la plaine Dans les bois Donc, ce sera par un clair jour d'été Ecoutez la chanson bien douce En robe grise et verte avec des ruches Green Grotesques Hier, on parlait de choses et d'autres Il pleure dans mon cœur Impression de printemps J'ai presque peur en vérité Je ne sais pourquoi mon esprit amer Kaleidoscope L'allée L'angoisse L'auberge L'enterrement L'heure du berger L'hiver a cessé : la lumière est tiède La mer est plus belle La mort La mort de Philippe II La Pucelle La soupe du soir Lamento Le ciel est pardessus le toit Le clown Le pitre Le rossignol Le soldat laboureur Le soleil du matin doucement chauffe et dore Le son du cor s'afflige dans les bois Mon rêve familier Mona Rosa Nevermore O triste, triste était mon âme Pourquoi triste ? Promenade sentimentale Puisque l'aube grandit Que ton âme soit blanche ou noire Quinze longs jours encore et plus de six semaines Si tu ne mourus pas entre mes bras Soleils couchants Toute grâce et toutes nuances Va ton chemin sans plus t'inquiéter Vendanges
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
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