2022 : "Tu vis ou tu meurs" - Anne Sexton, Editions des Femmes
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2022 : "Tu vis ou tu meurs" - Anne Sexton, Editions des Femmes
Anne SEXTON "Live or die" "Tu vis ou tu meurs" Traduction de l'anglais par Sabine Huynh Editeur : Des Femmes, 2022 |
Entretien avec Sabine Huynh & Patricia Godi Lecture de textes : Dominique Reymond Figure majeure de la poésie américaine, Anne Sexton (1928-1974) est l’auteure d’une œuvre poétique composée de plus d’une dizaine de recueils précurseurs traitant notamment de sujets spécifiquement féminins. Prix Pulitzer en 1967, "Tu vis ou tu meurs" (Live or die) est reconnu comme un chef-d’œuvre. "Si l’exploration des liens de parenté occupe une place centrale dans la poésie d’Anne Sexton, sa nouveauté réside aussi, fondamentalement, dans la venue à l’écriture de l’autre relation qui a interrogé la psychanalyse, la relation des mères et des filles. Dès lors que le sujet lyrique se situe en tant que fille dans nombre de poèmes, de même qu’en tant que génitrice, l’œuvre entreprend doublement de pallier le silence qui a entouré les généalogies féminines " Patricia Godi, auteure de la préface. Les quatre recueils présents dans cette édition sont traduits pour la première fois en français par Sabine Huynh, qui a fait de la traduction de l’œuvre d’Anne Sexton un projet de vie. "La musique me revient à la nage" Anne Sexton traduit par Sabine Huynh Récitante : Adèle Molle Wait Mister. Which way is home? They turned the light out and the dark is moving in the corner. There are no sign posts in this room, four ladies, over eighty, in diapers every one of them. La la la, Oh music swims back to me and I can feel the tune they played the night they left me in this private institution on a hill. Imagine it. A radio playing and everyone here was crazy. I liked it and danced in a circle. Music pours over the sense and in a funny way music sees more than I. I mean it remembers better; remembers the first night here. It was the strangled cold of November; even the stars were strapped in the sky and that moon too bright forking through the bars to stick me with a singing in the head. I have forgotten all the rest. They lock me in this chair at eight a.m. and there are no signs to tell the way, just the radio beating to itself and the song that remembers more than I. Oh, la la la, this music swims back to me. The night I came I danced a circle and was not afraid. Mister? |
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Gil Def- Admin
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