Le Bengali - Théophile Gautier
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Le Bengali - Théophile Gautier
L'HOMME ET LA NATURE LE MONDE ANIMAL |
Le Bengali "Premières Poésies" - 1830 Théophile Gautier Oiseau dépaysé, qui t’amène vers nous? Notre soleil est froid, notre ciel en courroux; Nos bois sont chauves; à nos haies, À nos buissons armés de dards aigus, au lieu Des beaux fruits blonds mûris à vos midis de feu, Pendent à peine quelques baies. Comme nos passereaux hardis, pauvre étranger, Bengali du désert, sauras-tu voltiger Dans nos forêts de cheminées? Parmi les tuyaux noirs qui fument, sauras-tu Accrocher ton nid frêle à quelque toit pointu, Entre deux pierres ruinées? Entends-tu, bel oiseau, le rauque sifflement De la bise du nord qui râle incessamment Et fait chanter la girouette, Le bruit confus des chars, des cloches, le frisson De la pluie aux carreaux qui pleurent, et le son Des tuiles que la grêle fouette ? Ouvre ton aile et pars, retourne-t’en là-bas, Au bois des goyaviers, reprendre tes ébats ; Dans la savane aux grandes herbes, Avec les colibris va becqueter les fleurs, Boire à leurs coupes d’or, te baigner dans leurs pleurs, Bâtir ton hamac sous leurs gerbes ! Autres textes du même auteur A des amis qui partaient A deux beaux yeux Absence Ambition Après le feuilleton Baiser rose, baiser bleu Camélia et pâquerette Carmen Ce que disent les hirondelles Clémence Consolation Coquetterie posthume Diamant du coeur Elégie I (Je l'aime d'amour profond) Infidélité L'art L'Aveugle L'Escurial L'horloge L'oiseau captif La bonne journée La caravane La demoiselle La fleur qui fait le printemps La jeune fille La montre La mort est multiforme La petite fleur rose La rose-thé La Source La tulipe La vie dans la mort 1 Lamento Le Luxembourg Le marais Le merle Le premier rayon de mai Le poète et la foule Le Pot de fleurs Le roi solitaire Le ruisseau Le sentier Le trou du serpent Les affres de la mort Les colombes Les joujoux de la morte Mon oeil, sur le cadran fixé, calcule Moyen Age Nativité Niobé Nonchaloir Notre-Dame Pendant la tempête Pensées d'automne Plaintive tourterelle Pluie Premier sourire du printemps Serment Soleil couchant Sonnet V (Qu'est-ce que le bonheur...) Symbole en blanc majeur Tes yeux si beaux Terza Rima Tristesse en mer Versailles Vous étiez sous un arbre assise en robe blanche Voyage |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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