Aubigné, Théodore Agrippa d' - 1571-1573 : L'Hécatombe à Diane
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Aubigné, Théodore Agrippa d' - 1571-1573 : L'Hécatombe à Diane
L'HECATOMBE A DIANE Théodore Agrippa d'Aubigné Edition 1874 - Alphonse Lemerre |
"L'HECATOMBE A DIANE" I. Accourez au secours à ma mort violente II. En un petit esquif esperdu, malheureux III. Miséricorde, ô Cieux, ô Dieux impitoyables IV. Combattu des vents & des flots, V. Ronsard, si tu as sçeu par tout le monde espandre VI. J’entreprens hardiment de te rendre eternelle VII. D’un outrageux combat la Fortune & l’Amour VIII. Ouy, mais ainsi qu’on voit en la guerre civile IX. Ce qui a esgalé aux cheveulx de la terre X. Bien que la guerre soit aspre, fiere & cruelle XI. L’Amour pour me combattre a de vous emprunté XII. Souhaitte qui voudra la mort inopinee XIII. Diane, aucunes fois la raison me visite XIV. Je vis un jour un soldat terrassé, XV. Lorsque nous assaillons un fort bien defendu XVI. Quand je voy’ ce chasteau dedans lequel abonde XVII. Somme c’est un chasteau basti de diamans XVIII. Qui pourroit esperer en ayant affronté XIX. Je sen bannir ma peur & le mal que j’endure, XX. Nous ferons, ma Diane, un jardin fructueux : XXI. Vous qui avez escrit qu’il n’y a plus en terre XXII. Le peinctre qui voudroit animer un tableau XXIII. Si je pouvoy’ porter dedans le sein, Madame XXIV. Poure peindre aveuglé, qu’est-ce que tu tracasse XXV. Que je foy donc le peinctre, il m’a quitté la place XXVI. Autant de fois que vostre esprit de grace XXVII. Qui void le Dieu aux blonds cheveux XXVIII. Non, ce ne sont point deux couraux XXIX. Vertomne estant bruslé d’un tel feu que le mien XXX. Si tost que vostre coche a peu ensemble avoir XXXI. Dans le parc de Thaly j’ay dressé deux plansons XXXII. Je dispute pour vous contre ceste lignee, XXXIII. Je veux le louer, te chanter XXXIV. Guerre ouverte, & non point tant de subtilitez XXXV. Je ne sçay s’il te souviendroit XXXVI. Tu m’avois demandé, mignonne. XXXVII. Yeux enchanteurs, les pipeurs de ma veuë, XXXVIII. N’a doncques peu l'amour d’une mignarde rage, XXXIX. Va-t-’en dans le sein de ma mye XL. Vos yeux ont honoré d’une celeste veuë XLI. L’Hyver à la teste grisonne XLII. Auprés de ce beau teinct le lys en noir se change, XLIII. Il te doit souvenir Diane, en mon absence XLIV. Que voy-je ? une blancheur à qui la neige est noire, XLV. Veux-tu plaider, Amour ? ou s’il faut que j’endure XLVI. Tremblant d’une fiebvre bourrelle XLVII. En fendant l’estomac de la Saulne argentine XLVIII. J’avoy’ juré ma mort & de mes tristes jours XLIX. Si tost que l’amour eust emprissonné mon ame L. Quand du sort inhumain les tenailles flambantes LI. Pourquoy, si vous vouliez à jamais me chasser LII. Le sot qui espiant mal à propos un astre LIII. Si cest œil foudroyant qui m’a tant desdaigné LIV. Ceux qui n’ont à compter que leurs feinctes douleurs LV. J’estoy au grand chemin qui meine les amantz LVI. Celuy qui voit comment je me pais de regretz LVII. Chacun souffre son mal : tu ne sens pas ma peine LVIII. Mille baisers perdus, mille & mille faveurs LIX. Pour faire les tesmoins de ma perte LX. Je despite à ce coup ton inique puissance LXI. Si ceux là sont damnez qui, privez d’esperance LXII. Est-il donc vray qu’il faut que ma veuë enchantee LXIII. Comment veux-je que l’ame, & foible & desolée, LXIV. Je ne sçay si je doy’ estimer par raison LXV. Fortune n’eust jamais tant d’inconstance LXVI. O combien le repos devroit estre plaisant LXVII. Docteurs, qui annoncez que nos Espritz ont eu LXVIII. Cesl esthomac de marbre est-il pas suffisant LXIX. Un povre serf bruslant d’un tel feu que le mien, LXX. Diane, des le jour que l’esclair de ta face LXXI. Les lys me semblent noirs, le miel aigre à outrance LXXII. Aprés avoir loué vos beautez ravissantes LXXIII. Nos desirs font d’Amour la devorante braise LXXIV. Ceux qui font à leur dos un innocent outrage. LXXV. Que peut une galere ayant perdu la rame LXXVI. Le jardinier curieux de ses fleurs LXXVII. Je desploroy’ le sort d’une branche orpheline LXXVIII. Soubz un œil languissant & pleurant à demy LXXIX. Je ne m’estonne pas si du ciel adultère LXXX. On dit que la vapeur des mynes sulphurees LXXXI. Beau soleil qui exhale & chasse les vapeurs, LXXXII. Je voyoy’que le ciel aprés tant de chaleurs LXXXIII. Ce doux hyver qui eſgale ſes jours LXXXIV. Ores qu’on voit le ciel en cent milles bouchons LXXXV. Desja la terre avoit avorté la verdure LXXXVI. Par ses yeux conquerans fust tristement ravie LXXXVII. On ne voit rien au ciel, en la terre pezante, LXXXVIII. Diane, en adorant tant de divinitez LXXXIX. Diane, ta coustume est de tout deschirer XC. Un clairvoyant faucon en volant par rivière XCI. Celle là qui abecha XCII. Si mes vers innocentz ont fait à leur deçeu XCIII. Je confesse, j’eu tort, quand d’un accent amer XCIV. Si vous voyiez mon cœur ainsi que mon visage XCV. Sort inique & cruel ! le triste laboureur XCVI. Je brusle avecq’ mon ame & mon sang rougissant XCVII. Ouy, je suis proprement à ton nom immortel XCVIII. Ce n’est pas un dessein formé à mon plaisir XCIX. Soupirs espars, sangloti en l'air perdus, C. Au tribunal d’amour, appres mon dernier jour * Les titres précédés d'un carré bleu sont des liens vers les textes. |
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