Song - Allen Ginsberg (1926-1997)
COUPS DE COEUR POETIQUES :: QUAND LA POESIE PASSE LES FRONTIERES :: POEMES DE LANGUE ETRANGERE - ANGLAIS ET AMERICAIN
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Song - Allen Ginsberg (1926-1997)
Song - Chanson
Voice : Tom O'Bedlam
Voice : Tom O'Bedlam
The weight of the world is love. Under the burden of solitude, under the burden of dissatisfaction the weight, the weight we carry is love. Who can deny? In dreams it touches the body, in thought constructs a miracle, in imagination anguishes till born in human-- looks out of the heart burning with purity-- for the burden of life is love, but we carry the weight wearily, and so must rest in the arms of love at last, must rest in the arms of love. No rest without love, no sleep without dreams of love-- be mad or chill obsessed with angels or machines, the final wish is love --cannot be bitter, cannot deny, cannot withhold if denied: the weight is too heavy --must give for no return as thought is given in solitude in all the excellence of its excess. The warm bodies shine together in the darkness, the hand moves to the center of the flesh, the skin trembles in happiness and the soul comes joyful to the eye-- yes, yes, that's what I wanted, I always wanted, I always wanted, to return to the body where I was born. | Le poids du monde est amour. Sous le fardeau de solitude, sous le fardeau d’insatisfaction le poids, le poids que nous portons est amour. Qui peu nier ? Rêvé il touche le corps, pensé construit un miracle, imaginé angoisse jusqu’à naissance dans l’humain – regarde par le cœur – brûlant de pureté – car le fardeau de vie est amour, mais nous portons le poids avec lassitude et devons ainsi reposer dans les bras de l’amour à la fin, reposer dans les bras de l’amour. Nul repos sans amour, nul sommeil sans rêves d’amour – soyez fou ou glacé obsédé d’anges ou de machines, le vœu dernier est amour - ne peut-être aigri ne peut dénier ne peut s’abstenir si dénié : le poids est trop lourd - doit donner sans retour comme la pensée est donnée en solitude dans toute l’excellence de son excès. Les corps chauds brillent ensemble dans l’obscurité, la main s’avance vers le centre de la chair, la peau tremble de bonheur et l’âme vient joyeuse à l’œil – oui, oui, c’est çà qu’je voulais j’ai toujours voulu, j’ai toujours voulu, retourner au corps où je suis né. Traduction : Robert Cordier et Jean-Jacques Lebel |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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