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The Slave Auction - Frances Harper (1825-1911)

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Message  Gil Def Mer 29 Mai 2024 - 15:11

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Frances HARPER
1825-1911

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The Slave Auction - La vente aux enchères d'esclaves


Voice : Maya Angelou




The sale began—young girls were there,  
Defenseless in their wretchedness,
Whose stifled sobs of deep despair  
Revealed their anguish and distress.

And mothers stood, with streaming eyes,
And saw their dearest children sold;
Unheeded rose their bitter cries,
While tyrants bartered them for gold.

And woman, with her love and truth—
For these in sable forms may dwell—
Gazed on the husband of her youth,
With anguish none may paint or tell.

And men, whose sole crime was their hue,
The impress of their Maker’s hand,
And frail and shrinking children too,
Were gathered in that mournful band.

Ye who have laid your loved to rest,
And wept above their lifeless clay,
Know not the anguish of that breast,
Whose loved are rudely torn away.

Ye may not know how desolate
Are bosoms rudely forced to part,
And how a dull and heavy weight
Will press the life-drops from the heart.






La vente commence, des jeunes filles sont là,  
Sans défense dans leur misère,
Dont les sanglots étouffés d'un profond désespoir  
Révélaient leur angoisse et leur détresse.

Les mères se tenaient debout, les yeux brillants,
Et voyaient leurs enfants les plus chers vendus ;
Leurs cris amers n'ont pas été entendus,
Tandis que les tyrans les échangeaient contre de l'or.

Et la femme, avec son amour et sa vérité
Car c'est sous des formes sablonneuses qu'elle peut habiter
Regardait l'époux de sa jeunesse,
Avec l'angoisse que personne ne peut peindre ou raconter.

Et les hommes, dont le seul crime était leur couleur,
L'empreinte de la main de leur créateur,
Et des enfants frêles et chétifs,
Etaient rassemblés dans ce groupe en deuil.

Vous qui avez enterré votre bien-aimé,
Et qui avez pleuré sur leur argile sans vie,
Ne connaissez pas l'angoisse de cette poitrine,
Dont l'être aimé est brutalement arraché.

Vous ne savez peut-être pas combien sont désolées
Les poitrines que l'on force brutalement à se séparer,
Et comment un poids sourd et lourd
Pressera les gouttes de vie du cœur.


Traduction : ---




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Gil Def
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