The Slave Auction - Frances Harper (1825-1911)
COUPS DE COEUR POETIQUES :: QUAND LA POESIE PASSE LES FRONTIERES :: POEMES DE LANGUE ETRANGERE - ANGLAIS ET AMERICAIN
Page 1 sur 1
The Slave Auction - Frances Harper (1825-1911)
The Slave Auction - La vente aux enchères d'esclaves
Voice : Maya Angelou
Voice : Maya Angelou
The sale began—young girls were there, Defenseless in their wretchedness, Whose stifled sobs of deep despair Revealed their anguish and distress. And mothers stood, with streaming eyes, And saw their dearest children sold; Unheeded rose their bitter cries, While tyrants bartered them for gold. And woman, with her love and truth— For these in sable forms may dwell— Gazed on the husband of her youth, With anguish none may paint or tell. And men, whose sole crime was their hue, The impress of their Maker’s hand, And frail and shrinking children too, Were gathered in that mournful band. Ye who have laid your loved to rest, And wept above their lifeless clay, Know not the anguish of that breast, Whose loved are rudely torn away. Ye may not know how desolate Are bosoms rudely forced to part, And how a dull and heavy weight Will press the life-drops from the heart. | La vente commence, des jeunes filles sont là, Sans défense dans leur misère, Dont les sanglots étouffés d'un profond désespoir Révélaient leur angoisse et leur détresse. Les mères se tenaient debout, les yeux brillants, Et voyaient leurs enfants les plus chers vendus ; Leurs cris amers n'ont pas été entendus, Tandis que les tyrans les échangeaient contre de l'or. Et la femme, avec son amour et sa vérité Car c'est sous des formes sablonneuses qu'elle peut habiter Regardait l'époux de sa jeunesse, Avec l'angoisse que personne ne peut peindre ou raconter. Et les hommes, dont le seul crime était leur couleur, L'empreinte de la main de leur créateur, Et des enfants frêles et chétifs, Etaient rassemblés dans ce groupe en deuil. Vous qui avez enterré votre bien-aimé, Et qui avez pleuré sur leur argile sans vie, Ne connaissez pas l'angoisse de cette poitrine, Dont l'être aimé est brutalement arraché. Vous ne savez peut-être pas combien sont désolées Les poitrines que l'on force brutalement à se séparer, Et comment un poids sourd et lourd Pressera les gouttes de vie du cœur. Traduction : --- |
Autres textes du même auteur : |
_________________
La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
-
Nombre de messages : 6577
Age : 74
Localisation : Nord de la France
Date d'inscription : 16/11/2007
COUPS DE COEUR POETIQUES :: QUAND LA POESIE PASSE LES FRONTIERES :: POEMES DE LANGUE ETRANGERE - ANGLAIS ET AMERICAIN
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|