Nostalgia - Virgilio Dàvila (1869-1943)
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Nostalgia - Virgilio Dàvila (1869-1943)
Virgilio DAVILA 1869-1943 |
Nostalgia - Nostalgie
Voz : Marilyn Pupo
Voz : Marilyn Pupo
Tras un futuro mejor el lar nativo dejé, y mi tienda levanté en medio de Nueva York. Lo que miro en derredor es un triste panorama, y mi espíritu reclama por honda nostalgia herido el retorno al patrio nido. ¡Mamá! ¡Borinquén me llama! ¿En dónde aquí encontré como en mi suelo criollo el plato de arroz con pollo, la taza de buen café? ¿En dónde, en dónde veré, radiantes en su atavío, las mozas, ricas en brío, cuyas miradas deslumbran? ¡Aquí los ojos no alumbran! ¡Este país no es el mío! Si escucho aquí una canción de las que aprendí en mis lares, o una danza de Tavárez, Campos, o Dueño Colón, mi sensible corazón de amor patrio más se inflama y heraldo que fiel proclama este sentimiento santo, viene a mis ojos el llanto… ¡Borinquén es pura flama! En mi tierra, ¡Qué primor! En el invierno más crudo ni un árbol se ve desnudo, ni una vega sin verdor. Priva en el jardín la flor, camina parlero el río, el ave en el bosque umbrío canta su canto arbitrario, y aquí… ¡La nieve es sudario! ¡Aquí me muero de frío! | Pour un avenir meilleur j'ai quitté le pays natal, et j'ai planté ma tente au milieu de New York. Ce que je regarde autour de moi est un triste spectacle, et mon esprit crie par une profonde nostalgie blessée pour un retour à la terre natale. Mère, Borinquén m'appelle ! Où ai-je trouvé ici comme dans ma terre créole l'assiette de riz au poulet, la tasse de bon café ? Où, où verrai-je radieuses dans leur tenue, les jeunes filles, riches en verve, Dont les regards éblouissent ? Ici, les yeux ne brillent pas ! Ce n'est pas mon pays ! Si j'entends ici une chanson de celles que j'ai apprises dans ma patrie, ou une danse de Tavárez, Campos, ou Dueño Colón, mon cœur sensible d'amour patriotique s'enflamme davantage et le héraut qui proclame fidèlement ce saint sentiment, vient à mes yeux les pleurs... Borinquen est une flamme pure ! Dans mon pays, quelle beauté ! Dans l'hiver le plus rude pas un arbre n'est dénudé, ni un pré sans verdure. La fleur s'épanouit dans le jardin, la rivière se promène dans le jardin, l'oiseau dans la forêt ombragée chante sa chanson arbitraire, Et ici... La neige est un linceul ! Ici, je meurs de froid ! Traduction : --- |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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