COUPS DE COEUR POETIQUES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -37%
Promo : radiateur électrique d’appoint ...
Voir le deal
76.99 €

Soledad - Enrique Moron (1942-....)

Aller en bas

Soledad - Enrique Moron (1942-....) Empty Soledad - Enrique Moron (1942-....)

Message  Gil Def Sam 29 Juin 2024 - 13:59

  Soledad - Enrique Moron (1942-....) 989837  Soledad - Enrique Moron (1942-....) 989837  Soledad - Enrique Moron (1942-....) 989837  


Soledad - Enrique Moron (1942-....) Espagn16

Enrique MORON
1942-....

Soledad - Enrique Moron (1942-....) Poes%C3%ADa-Completa-de-Enrique-Mor%C3%B3n-Enrique-Mor%C3%B3n-72ppp-150x150




Soledad - Solitude


Voz : Alberto LTE




Me duele el corazón, rejas de acero.
y a lo lejos el mar y los marinos.
Los montes juegan a la rueda. Quiero
la libertad del mar y los caminos.

Desde la soledad de mis cristales
digo adiós a las aves emigrantes.
Lloran las hojas. Lluvias torrenciales.
Rojo viento de oestes y levantes.

Ya se acerca la noche. Las esquinas
iluminan su tenue faz de hielo.
Vuelven los niños al hogar. Ovinas
caravanas de nimbos en el cielo.
Queda el pueblo en silencio. Las ventanas
han cerrado sus ojos. Pasa el río
más allá del silencio. Dos campanas
y un alto campanario en el vacío

de una noche otoñal. Amargamente
me he sentado a mi diestra y ha crecido
por mis duras mejillas una fuente
y una flor de cristal descolorido.

Me duele el corazón. Quietud. Se mueve
la aguja del reloj del viejo muro.
Viejos recuerdos. Viejas sombras. Llueve.
Mes de noviembre trágico y oscuro.


"Paisajes del amor y el desvelo", 1970




J’ai mal au cœur, aux barres d’acier.
et au loin la mer et les marins.
Les montagnes jouent à la roue. Je veux
la liberté de la mer et des routes.

De la solitude de mes fenêtres
je dis au revoir aux oiseaux migrateurs.
Pleurent les feuilles. Pluies torrentielles.
Vent rouge de l’ouest et de l’est.

Déjà la nuit s'approche. Les coins
illuminent leur fine face de glace.
Les enfants rentrent chez eux. Moutons
caravanes de nimbus dans le ciel.
Les gens restent silencieux. Les fenêtres
ont fermé les yeux. Passe la rivière
au-delà du silence. Deux cloches
et un grand clocher dans le vide

d’une nuit automnale. Amèrement,
je me suis assis à ma droite, et ont poussé
sur mes joues dures une fontaine
et une fleur de cristal décolorée

J’ai mal au cœur. Calme. Se déplace
L’aiguille de l’horloge du vieux mur
De vieux souvenirs. De vieilles ombres. Il pleut.
Mois de novembre tragique et sombre.


Traduction : ---




Autres textes du même auteur :

---





_________________
La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def
Gil Def
Admin

Masculin
Nombre de messages : 6861
Age : 75
Localisation : Nord de la France
Date d'inscription : 16/11/2007

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum