Canción otoñal - Federico García Lorca (1898-1936)
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Canción otoñal - Federico García Lorca (1898-1936)
Canción otoñal - Chanson d'automne
Voz : Luigi Maria Corsanico
Hoy siento en el corazón un vago temblor de estrellas, pero mi senda se pierde en el alma de la niebla. La luz me troncha las alas y el dolor de mi tristeza va mojando los recuerdos en la fuente de la idea. Todas las rosas son blancas, tan blancas como mi pena, y no son las rosas blancas, que ha nevado sobre ellas. Antes tuvieron el iris. También sobre el alma nieva. La nieve del alma tiene copos de besos y escenas que se hundieron en la sombra o en la luz del que las piensa. La nieve cae de las rosas, pero la del alma queda, y la garra de los años hace un sudario con ellas. ¿Se deshelará la nieve cuando la muerte nos lleva ? ¿O después habrá otra nieve y otras rosas más perfectas ? ¿Será la paz con nosotros como Cristo nos enseña ? ¿O nunca será posible la solución del problema ? ¿Y si el amor nos engaña ? ¿Quién la vida nos alienta si el crepúsculo nos hunde en la verdadera ciencia del Bien que quizá no exista, y del Mal que late cerca ? ¿Si la esperanza se apaga y la Babel se comienza, qué antorcha iluminará los caminos en la Tierra ? ¿Si el azul es un ensueño, qué será de la inocencia ? ¿Qué será del corazón si el Amor no tiene flechas ? ¿Y si la muerte es la muerte, qué será de los poetas y de las cosas dormidas que ya nadie las recuerda ? ¡Oh sol de las esperanzas ! ¡Agua clara ! ¡Luna nueva ! ¡Corazones de los niños ! ¡Almas rudas de las piedras ! Hoy siento en el corazón un vago temblor de estrellas y todas las rosas son tan blancas como mi pena. | Aujourd’hui je me sens dans mon coeur un vague tremblement d’étoiles, mais mon chemin est perdu Dans l’âme de la brume La lumière me coupe les ailes et la douleur de ma tristesse les souvenirs mouillent à la source de l’idée. Toutes les roses sont blanches aussi blanc que mon chagrin, et ce ne sont pas les roses blanches. qui a neigé sur eux. Avant d’avoir l’iris. Aussi sur l’âme neige. La neige de l’âme a flocons de bisous et scènes qui a sombré dans l’ombre ou à la lumière de celui qui les pense. La neige tombe des roses mais celle de l’âme demeure, et la griffe des années fait un linceul avec eux. La neige fondra-t-elle quand la mort nous prend? Ou plus tard y aura-t-il une autre neige et d’autres roses plus parfaites? Sera-ce la paix avec nous comme le Christ nous enseigne? Ou ce ne sera jamais possible la solution au problème? Si l’amour nous ment? Qui la vie nous encourage si le crépuscule nous coule dans la vraie science du bien qui peut ne pas exister et le mal qui bat à proximité? Si l’espoir s’estompe et le Babel commence quelle torche illuminera les routes sur Terre? Si le bleu est un rêve que deviendra l’innocence? Que deviendra le cœur si l’amour n’a pas de flèches? Et si la mort était la mort que deviendront les poètes et des choses qui dorment que personne ne s’en souvient plus? Oh soleil d’espoir! Eau claire! Nouvelle lune! Cœurs d’enfants! Âmes grossières des pierres! Aujourd’hui je me sens dans mon coeur un vague tremblement d’étoiles et toutes les roses sont Aussi blanc que mon chagrin Traduction : --- |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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