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Joies du soir - Victor Hugo

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Joies du soir - Victor Hugo  Empty Joies du soir - Victor Hugo

Message  Gil Def Ven 30 Déc - 9:51

Joies du soir - Victor Hugo  989837  Joies du soir - Victor Hugo  989837  Joies du soir - Victor Hugo  989837  


LA MORT ET LE DEUIL

Joies du soir - Victor Hugo  0_som159





Joies du soir
"Les Contemplations" - 1856
Victor Hugo
Récitant : Denis Podalydès





Le soleil, dans les monts où sa clarté s'étale,
Ajuste à son arc d'or sa flèche horizontale ;
Les hauts taillis sont pleins de biches et de faons;
Là rit dans les rochers, veinés comme des marbres,
Une chaumière heureuse ; en haut, un bouquet d'arbres;
Au-dessous, un bouquet d'enfants.

C'est l'instant de songer aux choses redoutables.
On entend les buveurs danser autour des tables;
Tandis que, gais, joyeux, heurtant les escabeaux,
Ils mêlent aux refrains leurs amours peu farouches,
Les lettres des chansons qui sortent de leurs bouches
Vont écrire autour d'eux leurs noms sur leurs tombeaux.

Mourir! demandons-nous, à toute heure, en nous-mêmes :
- Comment passerons-nous le passage suprême? -
Finir avec grandeur est un illustre effort.
Le moment est lugubre et l'âme est accablée;
Quel pas que la sortie! - Oh! l'affreuse vallée
Que l'embuscade de la mort!

Quel frisson dans les os de l'agonisant blême!
Autour de lui tout marche et vit, tout rit, tout aime;
La fleur luit, l'oiseau chante en son palais d'été,
Tandis que le mourant, en qui décroît la flamme,
Frémit sous ce grand ciel, précipice de l'âme,
Abîme effrayant d'ombre et de tranquillité!

Souvent, me rappelant le front étrange et pâle
De tous ceux que j'ai vus à cette heure fatale,
Etres qui ne sont plus, frères, amis, parents,
Aux instants où l'esprit à rêver se hasarde,
Souvent je me suis dit : Qu'est-ce donc qu'il regarde,
Cet oeil effaré des mourants?

Que voit-il?... - O terreur! de ténébreuses routes,
Un chaos composé de spectres et de doutes,
La terre vision, le ver réalité,
Un jour oblique et noir qui, troublant l'âme errante,
Mêle au dernier rayon de la vie expirante
Ta première lueur, sinistre éternité!

On croit sentir dans l'ombre une horrible piqûre.
Tout ce qu'on fit s'en va comme une fête obscure.
Et tout ce qui riait devient peine ou remord.
Quel moment, même, hélas! pour l'âme la plus haute,
Quand le vrai tout à coup paraît, quand la vie ôte
Son masque, et dit : " Je suis la mort! "

Ah! si tu fais trembler même un coeur sans reproche,
Sépulcre! le méchant avec horreur t'approche.
Ton seuil profond lui semble une rougeur de feu ;
Sur ton vide pour lui quand ta pierre se lève,
Il s'y penche; il y voit, ainsi que dans un rêve,
La face vague et sombre et l'oeil fixe de Dieu.




A André Chénier
A cette terre où l'on ploie
A la mère de l'enfant mort
A M. David, statuaire
A ma fille
A petite Jeanne
A qui la faute ?
A qui la victoire définitive?
A Théophile Gautier
A un poète
A une jeune fille
Aimons toujours! Aimons encore
Ainsi nous n'avons plus Strasbourg, nous n'avons plu
Après la bataille
Aux arbres
Aux morts du 4 décembre
Avant la conclusion du traité
Bêtise de la guerre
Ce que c'est que la mort
Cette nuit, il pleuvait, la marée était haute
Ceux qui vivent sont ceux qui luttent
Choses du soir
Chose vue un jour de printemps
Croire, mais pas en nous
Dans la forêt
Demain, dès l'aube
Depuis six mille ans la guerre
Dieu est toujours là
Dignes l'un de l'autre
Ecrit après la visite d'un bagne
Elle avait pris ce pli
Elle était déchaussée, elle était décoiffée
Elle passa. Je crois qu'elle m'avait souri
En écoutant les oiseaux
Epitaphe
Fêtes de village en plein air
Halte en marchant
Hier, la nuit d’été, qui nous prêtait ses voiles
Hymne des transportés
Il faut que le poète
Il lui disait : vois-tu …
J'aime l'araignée
J'eus toujours de l'amour pour les choses ailées
Je ne mets pas en peine
Je respire où tu palpites
Je sais bien qu'il est d'usage
Je suis haï. Pourquoi ?
Jeanne était au pain sec
Jéhovah
Jeune fille, la grâce emplit tes dix-sept ans
Jour de fête aux environs de Paris
L'aube est moins claire
L'Echafaud
L'enfant
La chauve-souris
La coccinelle
La fonction du poète
La grand-mère
La hache? Non jamais? Je n'en veux pour personne
La légende de la nonne
La mort du Duc de Berry  
La naissance du Duc de Bordeaux
 La nichée sous le portail
La Vendée
...








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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def
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