Gil Def Dim 5 Fév - 15:52
L'HOMME ET LA NATURE LE MONDE ANIMAL
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J'aime l'araignée "Les Contemplations" - 1856 Victor Hugo Récitant : Denis Podalydès
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie, Parce qu'on les hait ; Et que rien n'exauce et que tout châtie Leur morne souhait ;
Parce qu'elles sont maudites, chétives, Noirs êtres rampants ; Parce qu'elles sont les tristes captives De leur guet-apens ;
Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ; Ô sort ! fatals noeuds ! Parce que l'ortie est une couleuvre, L'araignée un gueux;
Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes, Parce qu'on les fuit, Parce qu'elles sont toutes deux victimes De la sombre nuit...
Passants, faites grâce à la plante obscure, Au pauvre animal. Plaignez la laideur, plaignez la piqûre, Oh ! plaignez le mal !
Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ; Tout veut un baiser. Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie De les écraser,
Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe, Tout bas, loin du jour, La vilaine bête et la mauvaise herbe Murmurent : Amour !
A André Chénier A cette terre où l'on ploie A la mère de l'enfant mort A M. David, statuaire A ma fille A petite Jeanne A qui la faute ? A qui la victoire définitive? A Théophile Gautier A un poète A une jeune fille Aimons toujours! Aimons encore Ainsi nous n'avons plus Strasbourg, nous n'avons plu Après la bataille Aux arbres Aux morts du 4 décembre Avant la conclusion du traité Bêtise de la guerre Ce que c'est que la mort Cette nuit, il pleuvait, la marée était haute Ceux qui vivent sont ceux qui luttent Choses du soir Chose vue un jour de printemps Croire, mais pas en nous Dans la forêt Demain, dès l'aube Depuis six mille ans la guerre Dieu est toujours là Dignes l'un de l'autre Ecrit après la visite d'un bagne Elle avait pris ce pli Elle était déchaussée, elle était décoiffée Elle passa. Je crois qu'elle m'avait souri En écoutant les oiseaux Epitaphe Fêtes de village en plein air Halte en marchant Hier, la nuit d’été, qui nous prêtait ses voiles Hymne des transportés Il faut que le poète Il lui disait : vois-tu … J'eus toujours de l'amour pour les choses ailées Je ne mets pas en peine Je respire où tu palpites Je sais bien qu'il est d'usage Je suis haï. Pourquoi ? Jeanne était au pain sec Jéhovah Jeune fille, la grâce emplit tes dix-sept ans Joies du soir Jour de fête aux environs de Paris L'aube est moins claire L'Echafaud L'enfant La chauve-souris La coccinelle La fonction du poète La grand-mère La hache? Non jamais? Je n'en veux pour personne La légende de la nonne La mort du Duc de Berry La naissance du Duc de Bordeaux La nichée sous le portail La Vendée ...
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
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