COUPS DE COEUR POETIQUES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-50%
Le deal à ne pas rater :
Ampli Home Cinema Denon AVR-X1700H à 399€
399 € 799 €
Voir le deal
anipassion.com

Epitaphe - Victor Hugo

Aller en bas

Epitaphe - Victor Hugo Empty Epitaphe - Victor Hugo

Message  Gil Def Ven 26 Fév - 15:36

Epitaphe - Victor Hugo 721364  Epitaphe - Victor Hugo 721364  Epitaphe - Victor Hugo 721364


LA MORT ET LE DEUIL

Epitaphe - Victor Hugo 0_som159





Epitaphe  
"Les Contemplations" - 1856
Victor Hugo


Epitaphe - Victor Hugo Epitap12


Il vivait, il jouait, riante créature.
Que te sert d'avoir pris cet enfant, ô nature ?
N'as-tu pas les oiseaux peints de mille couleurs,
Les astres, les grands bois, le ciel bleu, l'onde amère ?
Que te sert d'avoir pris cet enfant à sa mère,
Et de l'avoir caché sous des touffes de fleurs ?
Pour cet enfant de plus tu n'es pas plus peuplée,
Tu n'es pas plus joyeuse, ô nature étoilée !
Et le cœur de la mère en proie à tant de soins,
Ce cœur où toute joie engendre une torture,
Cet abîme aussi grand que toi-même, ô nature,
Est vide et désolé pour cet enfant de moins !




Autres textes de Victor Hugo présents dans le site

A André Chénier
A cette terre où l'on ploie
A la mère de l'enfant mort
A M. David, statuaire
A ma fille
A petite Jeanne
A qui la faute ?
A qui la victoire définitive?
A Théophile Gautier
A un poète
A une jeune fille
Aimons toujours! Aimons encore
Ainsi nous n'avons plus Strasbourg, nous n'avons plu
Après la bataille
Aux arbres
Aux morts du 4 décembre
Avant la conclusion du traité
Bêtise de la guerre
Ce que c'est que la mort
Cette nuit, il pleuvait, la marée était haute
Ceux qui vivent sont ceux qui luttent
Choses du soir
Chose vue un jour de printemps
Croire, mais pas en nous
Dans la forêt
Demain, dès l'aube
Depuis six mille ans la guerre
Dieu est toujours là
Dignes l'un de l'autre
Ecrit après la visite d'un bagne
Elle avait pris ce pli
Elle était déchaussée, elle était décoiffée
Elle passa. Je crois qu'elle m'avait souri
En écoutant les oiseaux
Fêtes de village en plein air
Halte en marchant
Hier, la nuit d’été, qui nous prêtait ses voiles
Hymne des transportés
Il faut que le poète
]Il lui disait : vois-tu …
J'aime l'araignée
J'eus toujours de l'amour pour les choses ailées
Je ne mets pas en peine
Je respire où tu palpites
Je sais bien qu'il est d'usage
Je suis haï. Pourquoi ?
Jeanne était au pain sec
Jéhovah
Jeune fille, la grâce emplit tes dix-sept ans
Joies du soir
Jour de fête aux environs de Paris
L'aube est moins claire
L'Echafaud
L'enfant
La chauve-souris
La coccinelle
La fonction du poète
La grand-mère
La hache? Non jamais? Je n'en veux pour personne
La légende de la nonne
La mort du Duc de Berry  
La naissance du Duc de Bordeaux
 La nichée sous le portail
La Vendée
...








_________________
La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def
Gil Def
Admin

Masculin
Nombre de messages : 6713
Age : 75
Localisation : Nord de la France
Date d'inscription : 16/11/2007

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum