Dignes l'un de l'autre - Victor Hugo
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Dignes l'un de l'autre - Victor Hugo
HISTOIRE ET POLITIQUE LA GUERRE DE 1870 |
Dignes l'un de l'autre "L'Année terrible" - 1872 Victor Hugo Donc regardez : Ici le jocrisse du crime ; Là, follement servi par tous ceux qu’il opprime, L’ogre du droit divin, dévot, correct, moral, Né pour être empereur et resté caporal. Ici c’est le Bohême et là c’est le Sicambre. Le coupe-gorge lutte avec le deux-décembre. Le lièvre d’un côté, de l’autre le chacal. Le ravin d’Ollioule et la maison Bancal Semblent avoir fourni certains rois ; les Calabres N’ont rien de plus affreux que ces traîneurs de sabres ; Pillage, extorsion, c’est leur guerre ; un tel art Charmerait Poulailler, mais troublerait Folard. C’est l’arrestation nocturne d’un carrosse. Oui, Bonaparte est vil, mais Guillaume est atroce, Et rien n’est imbécile, hélas, comme le gant Que ce filou naïf jette à ce noir brigand. L’un attaque avec rien ; l’autre accepte l’approche Et tire brusquement la foudre de sa poche ; Ce tonnerre était doux et traître, et se cachait. Leur empereur avait le nôtre pour hochet. Il riait : Viens, petit ! Le petit vient, trébuche, Et son piège le fait tomber dans une embûche. Carnage, tas de morts, deuil, horreur, trahison, Tumulte infâme autour du sinistre horizon ; Et le penseur, devant ces attentats sans nombre, Est pris d’on ne sait quel éblouissement sombre. Que de crimes, ciel juste ! Oh ! l’affreux dénoûment ! O France ! un coup de vent dissipe en un moment Cette ombre de césar et cette ombre d’armée. Guerre où l’un est la flamme et l’autre la fumée. Autres textes de Victor Hugo présents dans le site A André Chénier A cette terre où l'on ploie A la mère de l'enfant mort A M. David, statuaire A ma fille A petite Jeanne A qui la faute ? A qui la victoire définitive? A Théophile Gautier A un poète A une jeune fille Aimons toujours! Aimons encore Ainsi nous n'avons plus Strasbourg, nous n'avons plu Après la bataille Aux arbres Aux morts du 4 décembre Avant la conclusion du traité Bêtise de la guerre Ce que c'est que la mort Cette nuit, il pleuvait, la marée était haute Ceux qui vivent sont ceux qui luttent Choses du soir Chose vue un jour de printemps Croire, mais pas en nous Dans la forêt Demain, dès l'aube Depuis six mille ans la guerre Dieu est toujours là Ecrit après la visite d'un bagne Elle avait pris ce pli Elle était déchaussée, elle était décoiffée Elle passa. Je crois qu'elle m'avait souri En écoutant les oiseaux Epitaphe Fêtes de village en plein air Halte en marchant Hier, la nuit d’été, qui nous prêtait ses voiles Hymne des transportés Il faut que le poète ]Il lui disait : vois-tu … J'aime l'araignée J'eus toujours de l'amour pour les choses ailées Je ne mets pas en peine Je respire où tu palpites Je sais bien qu'il est d'usage Je suis haï. Pourquoi ? Jeanne était au pain sec Jéhovah Jeune fille, la grâce emplit tes dix-sept ans Joies du soir Jour de fête aux environs de Paris L'aube est moins claire L'Echafaud L'enfant La chauve-souris La coccinelle La fonction du poète La grand-mère La hache? Non jamais? Je n'en veux pour personne La légende de la nonne La mort du Duc de Berry La naissance du Duc de Bordeaux La nichée sous le portail La Vendée ... |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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