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Dicen que no hablan las plantas - Rosalía de Castro (1837-1885)

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Dicen que no hablan las plantas - Rosalía de Castro (1837-1885) Empty Dicen que no hablan las plantas - Rosalía de Castro (1837-1885)

Message  Gil Def Mar 11 Juin - 17:58

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Dicen que no hablan las plantas - Rosalía de Castro (1837-1885) Espagn16

Rosalia de CASTRO
1837-1885

Dicen que no hablan las plantas - Rosalía de Castro (1837-1885) Rosal%C3%ADa_Castro_de_Murgu%C3%ADa_por_Luis_Sellier



Dicen que no hablan las plantas - On dit que les plantes ne parlent pas


Voz : Aitana Sánchez-Gijón




Dicen que no hablan las plantas, ni las fuentes, ni los pájaros,
Ni el onda con sus rumores, ni con su brillo los astros,
Lo dicen, pero no es cierto, pues siempre cuando yo paso,
De mí murmuran y exclaman:
-Ahí va la loca soñando
Con la eterna primavera de la vida y de los campos,
Y ya bien pronto, bien pronto, tendrá los cabellos canos,
Y ve temblando, aterida, que cubre la escarcha el prado.

-Hay canas en mi cabeza, hay en los prados escarcha,
Mas yo prosigo soñando, pobre, incurable sonámbula,
Con la eterna primavera de la vida que se apaga
Y la perenne frescura de los campos y las almas,
Aunque los unos se agostan y aunque las otras se abrasan.

Astros y fuentes y flores, no murmuréis de mis sueños,
Sin ellos, ¿cómo admiraros ni cómo vivir sin ellos?






Ils disent que ni les plantes, ni les fontaines, ni les oiseaux ne parlent,
Ni les vagues avec leur murmure, ni les étoiles avec leur éclat,
Ils le disent, mais ce n'est pas vrai, car toujours quand je passe,
ils murmurent et s'exclament :
-Voilà la folle qui rêve
De l'éternel printemps de la vie et des champs,
Et bientôt, bientôt, bientôt, ses cheveux seront gris,
Et elle voit, tremblante, frissonnante, que le gel couvre la prairie.

-Il y a des cheveux gris sur ma tête, il y a du givre sur les prés,
Mais je rêve, pauvre somnambule incurable,
De l'éternel printemps de la vie qui s'éteint
Et de la fraîcheur éternelle des champs et des âmes,
Même si l'un se fane et même si l'autre brûle.

Étoiles, fontaines et fleurs, ne murmurez pas à mes rêves,
Sans eux, comment puis-je vous admirer, et comment puis-je vivre sans eux ?


Traduction : ---




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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def
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