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Finestra - Vittorio Sereni (1913-1983)

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Finestra - Vittorio Sereni (1913-1983) Empty Finestra - Vittorio Sereni (1913-1983)

Message  Gil Def Sam 22 Juin - 14:20

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Finestra - Vittorio Sereni (1913-1983) Italie12

Vittorio SERENI
1913-1983

Finestra - Vittorio Sereni (1913-1983) Vittorio-sereni




Finestra - Fenêtre


Voce : Sergio Carlacchiani




Di colpo – osservi – è venuta,
è venuta di colpo la primavera
che si aspettava da anni.

Ti guardo offerta a quel verde
al vivo alito al vento,
ad altro che ignoro e pavento
– e sto nascosto –
e toccasse il mio cuore ne morrei.

Ma lo so troppo bene se sul grido
dei viali mi sporgo,
troppo dal verde dissimile io
che sui terrazzi un vivo alito muove,
dall'incredibile grillo che quest'anno
spunta a sera tra i tetti di città
– e chiuso sto in me, fasciato di ribrezzo.

Pure, un giorno è bastato.
In quante per una che venne
si sono mosse le nuvole
che strette corrono strette sul verde,
spengono canto e domani
e torvo vogliono il nostro cielo.

Dillo tu allora se ancora lo sai
che sempre sono il tuo canto,
il vivo alito, il tuo
verde perenne, la voce che amò e cantò –
che in gara ora, l'ascolti?
scova sui tetti quel po' di primavera
e cerca e tenta e ancora si rassegna.


Gli strumenti umani, 1965




D'un coup, observes-tu, est arrivé
est arrivé dun coup le printemps
qu'on attendait depuis des années

Je te regarde qui offre à ce vert,
au souffle vivant dans le vent,
à quelque chose d’autre que j’ignore et crains,
- et je suis caché -
et si cela touchait mon cœur, j'en mourrais.

Mais je le sais trop bien si je pleure
hors des avenues je me penche,
trop de verdure dissemblable de ce que je suis
sur les terrasses se déplace un souffle vif,
de l’incroyable grillon qui cette année
apparaît le soir parmi les toits de la ville
– et fermé je suis en moi, enveloppé de dégoût.

Eh bien, une journée a suffi.
pour celui qui est venu combien
se sont déplacés les nuages
qui courent étroitement sur le vert,
éteignant le chant et demain
ils veulent que notre ciel soit sombre

Dis-le alors, si tu sais encore
que je suis toujours ta chanson,
ton souffle vivant, ton
vert perpétuel, la voix qui a aimé et chanté –
que dans la course maintenant, l’écoutes-tu ?
il retrouve sur les toits ce petit peu de printemps
cherche et essaie et toujours se résigne.


Traduction : ---




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Gil Def
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