Elegia Pasquale - Andrea Zanzotto (1921-2011)
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Elegia Pasquale - Andrea Zanzotto (1921-2011)
Elegia Pasquale - Elégie pascale
Voce : Sergio Carlacchiani
Pasqua ventosa che sali ai crocifissi con tutto il tuo pallore disperato, dov’è il crudo preludio del sole? e la rosa la vaga profezia? Dagli orti di marmo ecco l’agnello flagellato a brucare scarsa primavera e illumina i mali dei morti pasqua ventosa che i mali fa più acuti. E se è vero che oppresso mi composero a questo tempo vuoto per l’esaltazione del domani, ho tanto desiderato questa ghirlanda di vento e di sale queste pendici che lenirono il mio corpo ferita di cristallo; ho consumato purissimo pane Discrete febbri screpolano la luce di tutte le pendici della pasqua, svenano il vino gelido dell’odio; è mia questa inquieta gerusalemme di residue nevi, il belletto s’accumula nelle stanze nelle gabbie spalancate dove grandi uccelli covarono colori d’uova e di rosei regali, e il cielo e il mondo è l’indegno sacrario dei propri lievi silenzi. Crocifissa ai raggi ultimi è l’ombra le bocche non sono che sangue i cuori non sono che neve le mani sono immagini inferme della sera che miti vittime cela nel seno. "Dietro il paesaggio", 1951 | Pâques venteuse que tu montes aux crucifix avec toute ta pâleur désespérée, où est le prélude brut du soleil ? Et la rose la vague prophétie ? Des jardins de marbre, voici l’agneau flagellé à paître un pauvre printemps et il illumine les maux des morts Pâques venteuse qui rend les maux plus aigus. Et s’il est vrai qu’opprimé ils me composèrent dans ce temps vide pour l’exaltation du lendemain, j’ai tant désiré cette guirlande de vent et de sel, ces pentes qui ont apaisé mon corps blessé de cristal ; j’ai mangé le pain le plus pur Des fièvres discrètes font craquer la lumière de toutes les pentes de Pâques, ricane le vin glacé de la haine ; est mienne cette inquiète jérusalem de neiges résiduelles la beauté s’accumule dans les chambres, dans les cages grandes ouvertes où de grands oiseaux nichèrent les couleurs des œufs et des cadeaux roses, et le ciel et le monde sont l'indigne sanctuaire de leurs propres légers silences. Crucifiée dans les derniers rayons est l’ombre les bouches ne sont que sang les cœurs ne sont que neige les mains sont des images infirmes du soir que les douces victimes cachent dans le sein. Traduction : --- |
Autres textes du même auteur : Bucolica - Bucolique |
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Gil Def- Admin
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