El mismo amor - Elias Nandino (1900-1993)
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El mismo amor - Elias Nandino (1900-1993)
El mismo amor - Le même amour
Voz : Diego Proa
Voz : Diego Proa
Amor, desnudo amor que haces regreso en otro cuerpo de distinto aroma, pero siempre el amor, amor eterno, adolescente amor, inmadurable. Reconozco en la luz de tus locuras los mismos astros, la ternura misma, el ave tierna de imbesados labios, y vuelvo a comenzar lo inacabado... Otro nombre y el alba de otra risa; otras manos de tacto diferente, otro bosque de frutos imprevistos; pero dentro de mí —fiera indomable—; el mismo amor que florecí hace siglos, el mismo amor, enamorado siempre. Mi ramaje de invierno se estremece al sufrir tu presencia inesperada, y sin saber por qué, se primavera el cauce muerto de mi muerta sangre. Soy de nuevo el de ayer, ascua creciente en esta llaga —esperanzado polvo—, que se aviva de nuevo con tu clima y florece en tu tallo, su ternura. Amor, desnudo amor que yo creía muerto en la fiebre de mi vida trunca, el mismo amor con que aprendí a morirme en cada espera de insoladas ansias: el amor de mi amor nunca extinguido, el siempre adolescente amor ¡tan mío! que vuelve a renacer en mis ocasos. El amor de mi amor, naciendo siempre, que se anida en el grito de tu sangre para vivir su última caída. | Amour, amour nu que tu fais revenir dans un autre corps de senteur différente, mais toujours amour, amour éternel, amour adolescent, immature. Je reconnais à la lumière de tes folies les mêmes étoiles, la tendresse elle-même, le tendre oiseau aux lèvres embrassées, et j'en reviens à commencer l’inachevé... Un autre nom et l’aube d’un autre rire ; d’autres mains au toucher différent, une autre forêt de fruits imprévus ; mais en moi - bête indomptable - le même amour qui s’est épanoui il y a des siècles, le même amour, amour toujours. Ma ramure d’hiver frémit à souffrir de ta présence inattendue, et sans savoir pourquoi jaillit le canal mort de mon sang mort Je suis à nouveau celui d’hier, braise croissante dans cette blessure – poussière d’espoir – qui se ranime à nouveau avec ton climat et fleurit sur ta tige, sa tendresse. Amour, amour nu que je croyais mort dans la fièvre de ma vie tronquée, le même amour avec lequel j’ai appris à mourir dans chaque attente de désirs insolés : l’amour de mon amour jamais éteint, l’amour toujours adolescent si mien ! qui renaît dans mes couchers de soleil. L’amour de mon amour, naissant toujours, qui se niche dans le cri de ton sang pour vivre sa dernière chute. Traduction : --- |
Autres textes du même auteur : Atmósfera de ausencia - Atmosphère d'amour Nocturno cuerpo - Corps nocturne |
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Gil Def- Admin
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