COUPS DE COEUR POETIQUES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Retour en stock du coffret Pokémon ...
Voir le deal

The Emigrant Irish - Eavan Boland (1944-2020)

Aller en bas

The Emigrant Irish - Eavan Boland (1944-2020) Empty The Emigrant Irish - Eavan Boland (1944-2020)

Message  Gil Def Ven 12 Juil - 17:50

  The Emigrant Irish - Eavan Boland (1944-2020) 989837  The Emigrant Irish - Eavan Boland (1944-2020) 989837  The Emigrant Irish - Eavan Boland (1944-2020) 989837  


The Emigrant Irish - Eavan Boland (1944-2020) Irland10

Eavan BOLAND
1944-2020

The Emigrant Irish - Eavan Boland (1944-2020) MJ02_Boland-secondary



The Emigrant Irish - L’Emigrant Irlandais


Voice : Fionnula Flanagan




Like oil lamps we put them out the back,

of our houses, of our minds. We had lights
better than, newer than and then

a time came, this time and now
we need them. Their dread, makeshift example.

They would have thrived on our necessities.
What they survived we could not even live.
By their lights now it is time to
imagine how they stood there, what they stood with,
that their possessions may become our power.

Cardboard. Iron. Their hardships parcelled in them.
Patience. Fortitude. Long-suffering
in the bruise-coloured dusk of the New World.

And all the old songs. And nothing to lose.


"Outside History: Selected Poems 1980-1990"




Comme des lampes à huile, nous les mettons derrière,

de nos maisons, de nos esprits. Nous avions des lumières
meilleures que, plus récentes que et puis

un temps est venu, cette fois et maintenant
nous avons besoin d’eux. Leur terrible exemple de fortune.

Ils auraient prospéré sur nos besoins.
Ce qu’ils ont survécu, nous ne pouvions même pas le vivre.
Grâce à leurs lumières maintenant il est temps
d’imaginer comment ils se tenaient là, avec quoi ils se tenaient,
que leurs affaires deviennent notre pouvoir.

Le carton. Le fer. Leurs difficultés se parcellisaient en eux.
La patience. Le courage. Longue souffrance
dans le crépuscule de couleur bleue du Nouveau Monde.

Et toutes les vieilles chansons. Et rien à perdre.


Traduction : ---




Autres textes du même auteur :

Quarantine - Quarantaine




_________________
La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def
Gil Def
Admin

Masculin
Nombre de messages : 6577
Age : 74
Localisation : Nord de la France
Date d'inscription : 16/11/2007

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum