Magadalen Walks - Oscar Wilde (1854-1900)
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Magadalen Walks - Oscar Wilde (1854-1900)
Magadalen Walks - Dans les allées de Magdalen
Voice : Ben W Smith
The little white clouds are racing over the sky, And the fields are strewn with the gold of the flower of March, The daffodil breaks under foot, and the tasselled larch Sways and swings as the thrush goes hurrying by. A delicate odour is borne on the wings of the morning breeze, The odour of leaves, and of grass, and of newly upturned earth, The birds are singing for joy of the Spring's glad birth, Hopping from branch to branch on the rocking trees. And all the woods are alive with the murmur and sound of Spring, And the rose-bud breaks into pink on the climbing briar, And the crocus-bed is a quivering moon of fire Girdled round with the belt of an amethyst ring. And the plane to the pine-tree is whispering some tale of love Till it rustles with laughter and tosses its mantle of green, And the gloom of the wych-elm's hollow is lit with the iris sheen Of the burnished rainbow throat and the silver breast of a dove. See! the lark starts up from his bed in the meadow there, Breaking the gossamer threads and the nets of dew, And flashing adown the river, a flame of blue! The kingfisher flies like an arrow, and wounds the air. | De petits nuages blancs font la course dans le ciel Les prairies sont jonchées des fleurs dorées de mars, Les pas écrasent les jonquilles, et le mélèze avec ses cônes Se tord et se balance, et la grive se hâte. Un délicat parfum naît dans la brise du matin, Odeur de feuilles, d’herbe, de terre fraîche retournée. Les oiseaux chantent de joie pour saluer le printemps Et sautent de branche en branche sur les arbres balancés. Les bois revivent aux sons du printemps Et les bourgeons éclatent en rose sur les ronces grimpantes. Le tapis de crocus est telle une lune de feu tremblant Qu’entoure un anneau d’améthyste. Le platane susurre au pin un conte d’amour au point De le faire frémir de rire et secouer son vert manteau. Les creux de l’orme des montagnes s’éclairent Des reflets argentés et nacrés de la gorge de la tourterelle. Vois ! l’alouette quitte son nid et s’envole du champ tout proche, Elle déchire les fils de la Vierge et les réseaux de la rosée, Telle une flamme bleue, elle pique droit sur la rivière, Et, telle une flèche, le martin-pêcheur lacère l’air. Traduction : Bernard Delvaille, 1996 |
Autres textes du même auteur : Silentium amoris - Silentium amoris The ballad of Reading Gaol - La Ballade de la geôle de Reading |
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Gil Def- Admin
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