Parece ser que el hombre sufre - Carlos Edmundo de Ory (1923-2010)
COUPS DE COEUR POETIQUES :: QUAND LA POESIE PASSE LES FRONTIERES :: POEMES DE LANGUE ETRANGERE - ESPAGNOL
Page 1 sur 1
Parece ser que el hombre sufre - Carlos Edmundo de Ory (1923-2010)
Parece ser que el hombre sufre - Il semble que l’homme souffre
Parece ser que el hombre sufre y como No hay balanza que pese lo que sufre Sólo se sabe que el dolor el plomo Y sin embargo huele como azufre. No hay tampoco termómetro que diga Los grados del pesar que sólo pesa Sólo se sabe que el dolor es miga De un pan que nunca estuvo en la mesa. Cuando te encuentres mal busca un rincón Y ponte allí a comer tu carne cruda Que está en tus manos como está en tus pies. Date un banquete hambriento corazón Y ya verás que el llanto no te ayuda Ya no te ayuda fue llanto y no lo es. "Soneto vivo", 1968 | Il semble que l’homme souffre et comme il n’existe pas de balance pèse-souffrance on sait seulement que la douleur est plomb et que malgré tout elle sent le souffre Il n’existe pas de thermomètre pour dire les degrés de la peine qui toujours vous pèse On sait seulement que la douleur est la mie d’un pain qui n’a jamais garni une table Quand tu te sentiras mal cherche un recoin Et installe-toi pour y manger la chair crue qui, se trouve dans tes mains et dans tes pieds Offre un banquet à ton cœur affamé Et tu ne verras que les pleurs ne t’aident pas Ils ne t’aident plus jadis pleurs et là rien Traduction : Claude de Frayssinet, 1995 |
Autres textes du même auteur : Máquina de dolor - Machine de douleur |
_________________
La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
-
Nombre de messages : 6861
Age : 75
Localisation : Nord de la France
Date d'inscription : 16/11/2007
COUPS DE COEUR POETIQUES :: QUAND LA POESIE PASSE LES FRONTIERES :: POEMES DE LANGUE ETRANGERE - ESPAGNOL
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|