Music swims back to me - Anne Sexton (1928-1974)
COUPS DE COEUR POETIQUES :: QUAND LA POESIE PASSE LES FRONTIERES :: POEMES DE LANGUE ETRANGERE - ANGLAIS ET AMERICAIN
Page 1 sur 1
Music swims back to me - Anne Sexton (1928-1974)
Music swims back to me - La musique me revient à la nage
Récitante : Adèle Molle
Récitante : Adèle Molle
Wait Mister. Which way is home? They turned the light out and the dark is moving in the corner. There are no sign posts in this room, four ladies, over eighty, in diapers every one of them. La la la, Oh music swims back to me and I can feel the tune they played the night they left me in this private institution on a hill. Imagine it. A radio playing and everyone here was crazy. I liked it and danced in a circle. Music pours over the sense and in a funny way music sees more than I. I mean it remembers better; remembers the first night here. It was the strangled cold of November; even the stars were strapped in the sky and that moon too bright forking through the bars to stick me with a singing in the head. I have forgotten all the rest. They lock me in this chair at eight a.m. and there are no signs to tell the way, just the radio beating to itself and the song that remembers more than I. Oh, la la la, this music swims back to me. The night I came I danced a circle and was not afraid. Mister? The Complete Poems of Anne Sexton, 1981 | Attendez Monsieur. C'est par où la maison ? Ils ont éteint la lumière et dans le coin les ténèbres remuent. pas de panneaux dans cette pièce, juste quatre dames, octogénaires, portant toutes des couches. La la la, Oh la musique me revient à la nage et je perçois la mélodie qu'elles ont joué la nuit où elles m'ont laissé dans cette institution privée sur une colline. Imaginez ceci. Une radio allumée et tout le monde ici était fou. Cela me plaisait et j'ai dansé en rond. La musique coule sur les sens En outre étrangement la musique voit plus que moi. Je veux dire qu'elle se souvient mieux ; Elle se souvient de la première nuit ici. C'était le froid mordant de novembre ; même les étoiles étaient rivées au ciel et cette lune trop brillante se faufilait entre les barreaux pour me coller cet air dans la tête. J'ai oublié tout le reste. Ils m'attachent à cette chaise à huit heures du matin. et il n'y a pas de panneaux pour indiquer le chemin, juste la radio battant la mesure pour elle-même et la chanson qui se souvient davantage que moi. Oh, la la la, cette musique me revient à la nage. La nuit de mon arrivée, j'ai dansé en rond et je n'avais pas peur. Monsieur ? Traduction : Sabine Huynh, 2022 |
Autres textes du même auteur : Her kind - Son genre The Truth the Dead Know - La vérité que les morts connaissent |
_________________
La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
-
Nombre de messages : 6577
Age : 74
Localisation : Nord de la France
Date d'inscription : 16/11/2007
COUPS DE COEUR POETIQUES :: QUAND LA POESIE PASSE LES FRONTIERES :: POEMES DE LANGUE ETRANGERE - ANGLAIS ET AMERICAIN
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum