The wild swans at Coole - William Butler Yeats (1865 - 1939)
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The wild swans at Coole - William Butler Yeats (1865 - 1939)
The wild swans at Coole - Les cygnes sauvages à Coole
Voice : William Butler
Voice : William Butler
The trees are in their autumn beauty, The woodland paths are dry, Under the October twilight the water Mirrors a still sky ; Upon the brimming water among the stones Are nine and fifty swans. The nineteenth Autumn has come upon me Since I first made my count; I saw, before I had well finished, All suddenly mount And scatter wheeling in great broken rings Upon their clamorous wings. I have looked upon those brilliant creatures, And now my heart is sore. All's changed since I, hearing at twilight, The first time on this shore, The bell-beat of their wings above my head, Trod with a lighter tread. Unwearied still, lover by lover, They paddle in the cold, Companionable streams or climb the air ; Their hearts have not grown old ; Passion or conquest, wander where they will, Attend upon them still. But now they drift on the still water Mysterious, beautiful ; Among what rushes will they build, By what lake's edge or pool Delight men's eyes, when I awake some day To find they have flown away? "The wild swans at Coole", 1919 | Les arbres ont leur beauté d’automne, Les sentiers du sous-bois sont secs. Dans le crépuscule d’octobre l’eau Reflète un ciel tranquille ; Sur cette eau où affleurent les pierres Cinquante-neuf cygnes sont là. Le dix-neuvième automne est arrivé Depuis mon premier décompte ; Je les ai vus, avant même d’avoir fini, Monter d’un coup, tous ensemble, Et se disperser en grands cercles brisés Sur leurs ailes si sonores. J’ai regardé ces êtres si lumineux, Et mon cœur est douloureux maintenant. Tout a changé depuis, qu’au crépuscule, Entendant pour la première fois sur ce rivage, Battre leurs ailes comme des cloches, au-dessus de ma tête, Je marchais d’un pas plus léger. Vigoureux encor, et par couples d’amants Ils brassent les courants froids mais propices Ou escaladent l’air ; Leurs cœurs n’ont pas vieilli La conquête ou la passion, quelle que soit leur errance, Sont toujours avec eux. Mais pour l’heure, ils dérivent sur l’eau calme, Mystérieux et beaux. Dans quels joncs feront-ils leurs nids, Près de quel lac, quel étang Réjouiront-ils notre regard, jusqu’au jour où, A mon réveil, je comprendrai qu’ils sont partis Traduction : Jean Orizet, 2003 |
Autres textes du même auteur : The fisherman - Le pêcheur The lake isle of Innisfree - L’ïle sur le lac, à Innisfree When you are old - Quand tu seras vieille |
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Gil Def- Admin
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