The Fisherman - Willam Butler Yeats (1865-1939)
COUPS DE COEUR POETIQUES :: QUAND LA POESIE PASSE LES FRONTIERES :: POEMES DE LANGUE ETRANGERE - ANGLAIS ET AMERICAIN
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The Fisherman - Willam Butler Yeats (1865-1939)
The Fisherman - Le pêcheur
Voice : Jeremy Irons
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Although I can see him still. The freckled man who goes To a grey place on a hill In grey Connemara clothes At dawn to cast his flies, It's long since I began To call up to the eyes This wise and simple man. All day I'd looked in the face What I had hoped 'twould be To write for my own race And the reality; The living men that I hate, The dead man that I loved, The craven man in his seat, The insolent unreproved, And no knave brought to book Who has won a drunken cheer, The witty man and his joke Aimed at the commonest ear, The clever man who cries The catch-cries of the clown, The beating down of the wise And great Art beaten down. Maybe a twelvemonth since Suddenly I began, In scorn of this audience, Imagining a man, And his sun-freckled face, And grey Connemara cloth, Climbing up to a place Where stone is dark under froth, And the down-turn of his wrist When the flies drop in the stream; A man who does not exist, A man who is but a dream; And cried, 'Before I am old I shall have written him one poem maybe as cold And passionate as the dawn. "The Wild Swans at Coole", 1919 | Bien que je puisse encore le voir... L’homme aux taches de rousseur qui s’en va Vers un endroit gris sur une colline En vêtements gris du Connemara À l’aube pour lancer ses mouches, Il y a longtemps que j’ai commencé Appeler les yeux Cet homme sage et simple. Toute la journée, j’avais regardé en face Ce que j’avais espéré Pour écrire pour ma propre race Et la réalité : Les hommes vivants que je hais, L’homme mort que j’aimais, L’homme lâche sur son siège, L’insolent non réprimandé – Et aucun fripon n’a été traduit en justice Qui a gagné une acclamation ivre — L’homme plein d’esprit et sa blague Destiné à l’oreille la plus commune, L’homme intelligent qui pleure Les cris du clown, La raclée des sages Et le grand art battu. Peut-être douze mois depuis Soudain, j’ai commencé : Au mépris de ce public, Imaginant un homme, Et son visage couvert de taches de rousseur Et le tissu gris du Connemara, Grimper jusqu’à un endroit Où la pierre est sombre d’écume, Et le tour de poignet vers le bas Quand les mouches tombent dans le ruisseau... Un homme qui n’existe pas, Un homme qui n’est qu’un rêve ; Et s’écria : « Avant d’être vieux Je lui en aurai écrit un Poème peut-être aussi froid Et passionné comme l’aube." Traduction : --- |
Autres textes du même auteur : The lake isle of Innisfree - L’ïle sur le lac, à Innisfree The wild swans at Coole - Les cygnes sauvages à Coole When you are old - Quand tu seras vieille |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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