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The Fisherman - Willam Butler Yeats (1865-1939)

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Message  Gil Def Dim 26 Mai 2024 - 12:50

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The Fisherman - Willam Butler Yeats (1865-1939) Irland10

William Butler YEATS
1865-1939

The Fisherman - Willam Butler Yeats (1865-1939) William-butler-yeats-200x255



The Fisherman - Le pêcheur


Voice : Jeremy Irons




Although I can see him still.
The freckled man who goes
To a grey place on a hill
In grey Connemara clothes
At dawn to cast his flies,
It's long since I began
To call up to the eyes
This wise and simple man.
All day I'd looked in the face
What I had hoped 'twould be
To write for my own race
And the reality;
The living men that I hate,
The dead man that I loved,
The craven man in his seat,
The insolent unreproved,
And no knave brought to book
Who has won a drunken cheer,
The witty man and his joke
Aimed at the commonest ear,
The clever man who cries
The catch-cries of the clown,
The beating down of the wise
And great Art beaten down.

Maybe a twelvemonth since
Suddenly I began,
In scorn of this audience,
Imagining a man,
And his sun-freckled face,
And grey Connemara cloth,
Climbing up to a place
Where stone is dark under froth,
And the down-turn of his wrist
When the flies drop in the stream;
A man who does not exist,
A man who is but a dream;
And cried, 'Before I am old
I shall have written him one
poem maybe as cold
And passionate as the dawn.


"The Wild Swans at Coole", 1919




Bien que je puisse encore le voir...
L’homme aux taches de rousseur qui s’en va
Vers un endroit gris sur une colline
En vêtements gris du Connemara
À l’aube pour lancer ses mouches,
Il y a longtemps que j’ai commencé
Appeler les yeux
Cet homme sage et simple.
Toute la journée, j’avais regardé en face
Ce que j’avais espéré
Pour écrire pour ma propre race
Et la réalité :
Les hommes vivants que je hais,
L’homme mort que j’aimais,
L’homme lâche sur son siège,
L’insolent non réprimandé –
Et aucun fripon n’a été traduit en justice
Qui a gagné une acclamation ivre —
L’homme plein d’esprit et sa blague
Destiné à l’oreille la plus commune,
L’homme intelligent qui pleure
Les cris du clown,
La raclée des sages
Et le grand art battu.

Peut-être douze mois depuis
Soudain, j’ai commencé :
Au mépris de ce public,
Imaginant un homme,
Et son visage couvert de taches de rousseur
Et le tissu gris du Connemara,
Grimper jusqu’à un endroit
Où la pierre est sombre d’écume,
Et le tour de poignet vers le bas
Quand les mouches tombent dans le ruisseau...
Un homme qui n’existe pas,
Un homme qui n’est qu’un rêve ;
Et s’écria : « Avant d’être vieux
Je lui en aurai écrit un
Poème peut-être aussi froid
Et passionné comme l’aube."


Traduction : ---




Autres textes du même auteur :

The lake isle of Innisfree - L’ïle sur le lac, à Innisfree
The wild swans at Coole - Les cygnes sauvages à Coole
When you are old - Quand tu seras vieille






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Gil Def
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