Because I could not stop for Death - Emily Dickinson (1830-1886)
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Because I could not stop for Death - Emily Dickinson (1830-1886)
Because I could not stop for Death – Comme je ne pouvais m’arrêter pour la mort Voice : Tom O'bedlam |
Because I could not stop for Death – He kindly stopped for me – The Carriage held but just Ourselves – And Immortality. We slowly drove – He knew no haste And I had put away My labor and my leisure too, For His Civility – We passed the School, where Children strove At Recess – in the Ring – We passed the Fields of Gazing Grain – We passed the Setting Sun – Or rather – He passed Us – The Dews drew quivering and Chill – For only Gossamer, my Gown – My Tippet – only Tulle – We paused before a House that seemed A Swelling of the Ground – The Roof was scarcely visible – The Cornice – in the Ground – Since then – 'tis Centuries – and yet Feels shorter than the Day I first surmised the Horses' Heads Were toward Eternity – "Poems: Series 1", 1890 | Puisque je ne pouvais m'arrêter pour la Mort — Ce Gentleman eut la bonté de s'arrêter pour moi — Dans la Voiture il n'y avait que Nous — Et l'Immortalité. Nous roulions lentement — Il n'était pas pressé Et j'avais mis de côté Mon labeur ainsi que mon loisir, En réponse à Sa Civilité — Nous passâmes l'École, où les Enfants s'efforçaient De faire la Ronde — à la Récréation — Nous passâmes les Champs d'Épis qui nous dévisageaient — Nous passâmes le Soleil Couchant — Ou plutôt — c'est Lui qui Nous dépassa — Les Rosées tombèrent frissonnantes et Froides — Car ma Robe n'était que de Gaze — Mon Étole — de Tulle — Nous fîmes halte devant une Maison qui semblait Un Gonflement du Sol — Le Toit était à peine visible — La Corniche — Enterrée — Depuis — ça fait des Siècles — et pourtant Cela paraît plus court que le Jour Où je me suis doutée que la Tête des Chevaux Était tournée vers l'Éternité — Traduction : Françoise Delphy, 2009 |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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