L'assiuolo - Giovanni Pascoli (1855-1912)
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L'assiuolo - Giovanni Pascoli (1855-1912)
L'assiuolo - Le petit duc
Voce : Karl Esse
Dov’era la luna? ché il cielo notava in un’alba di perla, ed ergersi il mandorlo e il melo parevano a meglio vederla. Venivano soffi di lampi da un nero di nubi laggiù; veniva una voce dai campi: chiù... Le stelle lucevano rare tra mezzo alla nebbia di latte: sentivo il cullare del mare, sentivo un fru fru tra le fratte; sentivo nel cuore un sussulto, com’eco d’un grido che fu. Sonava lontano il singulto: chiù... Su tutte le lucide vette tremava un sospiro di vento: squassavano le cavallette finissimi sistri d’argento (tintinni a invisibili porte che forse non s’aprono più?...); e c’era quel pianto di morte... chiù... Myricae , 1911 | Où était la lune ? que le ciel percevait en une aube de perle, et qu'en se dressant amandier et pommier paraissaient voir mieux. Des bouffées d'éclairs venaient de la noirceur de nuages là-bas ; et des champs venait un cri : chiù... Les étoiles rares luisaient au milieu d'une brume laiteuse : je sentais le bercement de la mer, je sentais un froufrou parmi les buissons ; je sentais en mon cœur un tressaillement, comme l'écho d'un cri d'autrefois Résonnait, au loin, le sanglot : chiù... Sur tous les buissons luisants tremblait un soupir de vent : les sauterelles vibraient infimes cistres d'argent (toquements à d'invisibles portes qui peut-être ne s'ouvrent plus ?...) et il y a eu ce cri de mort chiù... Traduction : --- |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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