Elegia notturna - Alfonso Gatto (1909–1976)
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Elegia notturna - Alfonso Gatto (1909–1976)
Elegia notturna - Elégie nocturne
Forte solo ricordo ch’eri lieto nella casa laggiù dove la sera reca l’odore della terra e il quieto lume notturno, è la tua voce vera questa in cui parli giovane sul volto ridente dei fanciulli. Son passate limpide notti nel tuo sguardo al folto stormire delle stelle, le facciate velano case bianche, una fontana vibra dell’acqua che s’ascolta sola e la città si spiega alla lontana soglia del mare. E’ l’anima che vola ? Tu non sapevi di votarci al canto dell’uomo che non torna, che scompare sempre nel vano della piazza, incanto sembro’ la :morte da stupirci, a rare voci stormenti il sonno fu l’addio. "Poesie", 1941 | Peut-être mon seul souvenir : ta joie dans la maison là-bas où le soir apporte l’odeur de la terre et la calme lumière nocturne, c’est ta vraie voix celle où jeune tu parles sur le visage riant des enfants. Sont passées dans ton regard des nuits limpides au bruissement dru des étoiles, les façades voilent des maisons blanches, une fontaine vibre d’une eau seule à s’écouter et la ville se déploie au seuil lointain de la mer. C’est l’âme qui vole. Sans le savoir, tu nous vouais au chant de l’homme sans retour, qui toujours disparaît dans le vide d’une place, la mort à nous en étonner parut sortilège, à de rares voix bruissantes le sommeil fut adieu. Traduction : Bernard Simeone, 1989 |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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