Deathes and Entrances - Dylan Thomas (1914-1953)
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Deathes and Entrances - Dylan Thomas (1914-1953)
Deathes and Entrances - Morts et Entrées
Voice : Richard Burton
On almost the incendiary eve Of several near deaths, When one at the great least of your best loved And always known must leave Lions and fires of his flying breath, Of your immortal friends Who'd raise the organs of the counted dust To shoot and sing your praise, One who called deepest down shall hold his peace That cannot sink or cease Endlessly to his wound In many married London's estranging grief. On almost the incendiary eve When at your lips and keys, Locking, unlocking, the murdered strangers weave, One who is most unknown, Your polestar neighbour, sun of another street, Will dive up to his tears. He'll bathe his raining blood in the male sea Who strode for your own dead And wind his globe out of your water thread And load the throats of shells with every cry since light Flashed first across his thunderclapping eyes. On almost the incendiary eve Of deaths and entrances, When near and strange wounded on London's waves Have sought your single grave, One enemy, of many, who knows well Your heart is luminous In the watched dark, quivering through locks and caves, Will pull the thunderbolts To shut the sun, plunge, mount your darkened keys And sear just riders back, Until that one loved least Looms the last Samson of your zodiac. | A la veille incendiaire De plusieurs morts imminentes, Quand l'un au moins de vos plus aimés Et toujours connu doit quitter Des lions et des feux de son souffle, De vos amis immortels Qui soulèveraient les organes de la poussière comptée Pour tirer et chanter vos louanges, Celui qui a appelé le plus profond vers le bas doit se taire Qui ne peut ni sombrer ni cesser Sans fin à sa blessure Dans le chagrin d'éloignement de nombreux mariés londoniens. A la veille incendiaire Quand à vos lèvres et à vos clés, Verrouillant, déverrouillant, les étrangers assassinés se tissent, Celui qui est le plus inconnu, Votre voisin polestar, soleil d'une autre rue, plongera jusqu'à ses larmes. Il baignera son sang pluvieux dans la mer des hommes Qui a marché pour vos propres morts Et enroulera son globe de votre fil d'eau Et chargera les gorges des coquillages de tous les cris depuis que la lumière a brillé pour la première fois dans ses yeux de tonnerre. À la veille de l'incendie Des morts et des entrées, Quand des blessés proches et étranges sur les vagues de Londres Ont cherché votre unique tombe, Un ennemi, parmi tant d'autres, qui sait bien Ton cœur est lumineux Dans l'obscurité observée, frémissant à travers les serrures et les grottes, Tirera les coups de tonnerre Pour fermer le soleil, plonger, monter tes clés obscures Et percera juste les cavaliers de retour, Jusqu'à ce que l'être le moins aimé Se profile le dernier Samson de ton zodiaque. Traduction : --- |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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