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The hunchback in the park - Dylan Thomas (1914-1953)

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The hunchback in the park - Dylan Thomas (1914-1953) Empty The hunchback in the park - Dylan Thomas (1914-1953)

Message  Gil Def Jeu 27 Juin - 15:08

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The hunchback in the park - Dylan Thomas (1914-1953) Usa16

Dylan THOMAS
1914-1953

The hunchback in the park - Dylan Thomas (1914-1953) Dylan-thomas



The hunchback in the park -  Le bossu dans le parc


Voice :  Dylan Thomas




The hunchback in the park
A solitary mister
Propped between trees and water
From the opening of the garden lock
That lets the trees and water enter
Until the Sunday sombre bell at dark

Eating bread from a newspaper
Drinking water from the chained cup
That the children filled with gravel
In the fountain basin where I sailed my ship
Slept at night in a dog kennel
But nobody chained him up.

Like the park birds he came early
Like the water he sat down
And Mister they called Hey mister
The truant boys from the town
Running when he had heard them clearly
On out of sound

Past lake and rockery
Laughing when he shook his paper
Hunchbacked in mockery
Through the loud zoo of the willow groves
Dodging the park keeper
With his stick that picked up leaves.

And the old dog sleeper
Alone between nurses and swans
While the boys among willows
Made the tigers jump out of their eyes
To roar on the rockery stones
And the groves were blue with sailors

Made all day until bell time
A woman figure without fault
Straight as a young elm
Straight and tall from his crooked bones
That she might stand in the night
After the locks and chains

All night in the unmade park
After the railings and shrubberies
The birds the grass the trees the lake
And the wild boys innocent as strawberries
Had followed the hunchback
To his kennel in the dark.


"Death and Entrances", 1946




Le bossu du parc
Un monsieur solitaire
Calé entre les arbres et l’eau
Dès l’ouverture de la serrure du jardin
Qui fait entrer les arbres et l’eau
Jusqu’à la cloche du soir sinistre comme dimanche

Mangeant du pain dans un journal
Buvant de l’eau dans la tasse enchaînée
Que les enfants remplissaient de cailloux
Dans la vasque de la fontaine où je faisais naviguer mon bateau
Dormait la nuit dans une niche à chien

Mais personne ne l’enchaînait
Comme les oiseaux du parc il venait tôt
Comme l’eau il s’asseyait
Et m’sieu ils appelaient hé m’sieu
Les garnements de la ville
S’enfuyant quand il les avait clairement entendus
Hors de portée de voix

Dépassant le lac et la rocaille
Riant quand il brandissait son journal
Imitant sa bosse pour se moquer
Traversant le zoo sonore des bosquets de saules
Evitant le gardien du parc
Avec son bâton à ramasser les feuilles.

Et le vieux dormeur chien
Seul entre les nourrices et les cygnes
Tandis que les enfants parmi les saules
Faisaient bondir les tigres de leurs yeux
Et rugir sur les pierres sur la rocaille
Et que les bosquets étaient bleus de matelots

Composait tout le jour jusqu’à l’heure de la cloche
Une silhouette de femme sans défaut
Droite comme un jeune orme
Droite et haute à partir de ses dos tordus à lui
Afin qu’elle se tienne debout dans la nuit
Après que serrures et chaînes

Toute la nuit dans le parc décomposé
Après que les grilles et les arbustes
Les oiseaux l’herbe les arbres le lac
Et les fougueux enfants innocents comme les fraises
Avaient suivi le bossu
Jusqu’à sa niche dans le noir.


Traduction : Adolphe Haberer, 2005




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