Davanti al simulacro d’Ilaria Del Carretto - Salvatore Quasimodo (1901-1968)
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Davanti al simulacro d’Ilaria Del Carretto - Salvatore Quasimodo (1901-1968)
Davanti al simulacro d’Ilaria Del Carretto - Devant le gisant d’Ilaria del Carretto
Voce : Lorenzo Pieri
Sotto la terra luna già i tuoi colli, lungo il Serchio fanciulle in vesti rosse e turchine si muovono leggere. Così al tuo dolce tempo, o cara, e Sirio perde colore, e ogno ora s’allontana, e il gabbiano s’infuria sulle spiagge derelitte. Gli amanti vanno lieti nell’aria di settembre, i loro gesti accompagnano ombre di parole che conosci. Non hanno pietà; e tu tenuta dalla terra, che lamenti? Sei qui rimasta sola. Il mio sussulto forse è il tuo, uguale d’ira e di spavento. Remoti i morti e più ancora i vivi, i miei compagni vili e taciturni. | Tes collines déjà sous la tendre lune, le long du Serchio des filles en robe rouges et turquoises évoluent légères. Comme à ta douce époque, ô chère ; et Sirius s’éclipse, et toute heure s’éloigne, et la mouette entre en fureur sur les plages abandonnées. Des amants heureux vont dans l’air de septembre, leurs gestes accompagnent les ombres des paroles que tu connais. Ils sont sans pitié ; et toi que la terre retient, que pleures-tu ? Ici restée seule. Mon sursaut est peut-être le tien, de même colère et frayeur. Lointains sont les morts, et plus encore les vivants, mes compagnons vils et taciturnes. Traduction : Roland Ladrière, 2021 |
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
Gil Def- Admin
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