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La copla andaluza - Antonio Machado (1875-1939)

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La copla andaluza - Antonio Machado (1875-1939) Empty La copla andaluza - Antonio Machado (1875-1939)

Message  Gil Def Lun 27 Mai 2024 - 14:03

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Antonio MACHADO
1875-1939

La copla andaluza - Antonio Machado (1875-1939) Machad11



La copla andaluza - La copla andalouse


Voz : Tomás Galindo




Del placer que irrita,
y el amor, que ciega,
escuchad la canción, que recoge
la noche morena.

La noche sultana,
la noche andaluza,
que estremece la tierra y la carne
de aroma y lujuria.

Bajo el plenilunio,
como lagrimones,
Como goterones, sus cálidas notas
llueven los bordones.

Son melancolía
sonora, son ayes
de las otras cuerdas heridas, punzadas,
las notas vibrantes.

Y en el aire, húmedo
de aroma y lujuria,
levanta su vuelo — paloma rafeña —
la copla andaluza.

Dice de ojos negros
y de rojos labios,
de venganza, de olvido, de ausencia,
de amor y de engaño...

Y de desengaño.
De males y bienes,
de esperanza, de celos..., de cosas
de hombres y mujeres.

Y brota en los labios
soberbia y sencilla,
como brotan el agua en la fuente,
la sangre en la herida.

Y allá va en la noche,
paloma rafeña,
a decir la verdad a lo lejos,
triste, clara y bella.

Del placer, que irrita,
y el amor, que ciega,
escuchad la canción, que recoge
la noche morena.






Du plaisir qui irrite,
Et l’amour, qui aveugle,
Écoutez la chanson, qui reprend
La nuit noire.

La Nuit de la Sultane,
La nuit andalouse,
qui ébranle la terre et la chair
de parfum et de luxure.

Sous la pleine lune,
Comme des larmes
Comme des goutteurs, ses notes chaudes  
Il pleut les bâtons.            

Ils sont mélancoliques
Sonora, Son Ayes
des autres cordes blessées, perforées,
les notes vibrantes.

Et dans l’air, humide
De parfum et de luxure,
Envolez-vous—Paloma Rafeña—
La Copla andalouse.

Il parle les yeux noirs
Et avec des lèvres rouges,
de vengeance, d’oubli, d’absence,
d’amour et de tromperie...

Et la désillusion.
Du mal et du bien,
d’espoir, de jalousie..., de choses
d’hommes et de femmes.

Et ça jaillit sur les lèvres
fier et simple,
Comme l’eau jaillit à la fontaine,
le sang dans la plaie.

Et voilà, dans la nuit,
Paloma Rafeña,
Pour dire la vérité au loin
triste, claire et belle.

Du plaisir, qui irrite,
Et l’amour, qui aveugle,
Écoutez la chanson, qui rassemble
La nuit noire.


Traduction : ---




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