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Der winter I - Friedrich Hölderlin (1770-1843)

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Message  Gil Def Mer 10 Juil - 14:43

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Friedrich HOLDERLIN
1770-1843

Der winter I - Friedrich Hölderlin (1770-1843) Holder10



Der winter I - L'hiver I


Rezitation: Christian Reiner




Wenn bleicher Schnee verschönert die Gefilde,
Und hoher Glanz auf weiter Ebne blinkt,
So reizt der Sommer fern, und milde
Naht sich der Frühling oft, indes die Stunde sinkt.

Die prächtige Erscheinung ist, die Luft ist feiner,
Der Wald ist hell, es geht der Menschen keiner
Auf Straßen, die zu sehr entlegen sind, die Stille machet
Erhabenheit, wie dennoch alles lachet.

Der Frühling scheint nicht mit der Blüten Schimmer
Dem Menschen so gefallend, aber Sterne
Sind an dem Himmel hell, man siehet gerne
Den Himmel fern, der ändert fast sich nimmer.

Die Ströme sind, wie Ebnen, die Gebilde
Sind, auch zerstreut, erscheinender, die Milde
Des Lebens dauert fort, der Städte Breite
Erscheint besonders gut auf ungemessner Weite.






Quand la neig’ pâle s’en vient embellir les champs,
Et haut éclat sur la plaine ample luit,
Charme l’été au loin, et souvent
Doux, s’approche le printemps, tandis que l’heure s’enfuit.

L’apparition splendide est là, et l’air est plus pur,
Les bois sont clairs, pas un homme ne s’en va sur
Les chemins, qui, bien trop, sont écartées, le silence impose
La majesté, comme rit cependant tout’ chose.

Le printemps brillant, en fleur point ne paraît
À l’homme aussi séduisant, c’est que flamboient
Au ciel les astres clairs , l’on voit avec joie
Le ciel au loin, qui ne change presque jamais.

Les rivières sont comme des plaines, plus apparent
Est, quoiqu’épars, ce qui a forme, et s’étend
La vie dans sa douceur, l’ampleur des cités
Bien nette apparaît là, dans l’espace illimité


Traduction : Claude Neuman, 2017




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Gil Def
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