Gil Def Mar 14 Déc - 14:22
HISTOIRE ET POLITIQUE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE
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Le soldat "Les Forces éternelles" - 1920 Anna de Noailles
Ô mort parmi les morts, dont nul ne gardera Le nom, humble relique, Toi qui fus un élan, une démarche, un bras Dans la masse héroïque,
Faible humain qui connus jusqu’au fond de tes os L’unanime victoire D’être à toi seul un peuple entier, qui prend d’assaut Les sommets de l’Histoire !
Toi, corps et cœur chétifs, mais en qui se pressait, Comme aux bourgeons sur l’arbre. Le renaissant printemps du grand destin français. Fait de rire et de marbre,
— Enfant qui n’avais pas, avant le dur fléau, L’âme prédestinée à un devoir si haut, —
Quand même ta naïve et futile prunelle N’eût jamais reflété Qu’un champ d’orge devant la maison paternelle. Que ta vigne en été,
Quand tu n’aurais perçu de l’énigme du monde Que le soir étoile, Quand tu n’aurais empli ta jeune tête ronde Que d’un livre épelé,
Quand tu n’aurais donné qu’une caresse frêle À quelque humble beauté, Se peut-il que tu sois dans la nuit éternelle,
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Annecy Après l'ondée Automne, ton soleil Bayonne Ce ne sont pas les mots Chaleur Comme le temps est court Constantinople Eloge de la rose Entre les tombeaux et les astres Exaltation Eveil d'une journée Il fera longtemps clair ce soir Il pleut. Le ciel est noir J'écris pour que le jour où je ne serai plus J'espère de mourir Je croyais être Je veux bien respirer… Jeunesse Joviale odeur de la neige L'abondance L'ardeur L'automne L'enchantement de la Sicile L'enfance L'hiver L'Ile des folles à Venise L'innocence L'inquiet désir L'Inspiration L'offrande à la nature La cité natale La jeunesse La journée heureuse La mort de Jaurès La mort dit à l'homme La mort fervente La musique de Chopin La naissance du jour La vie profonde Le baiser Le cri des hirondelles Le jardin et la maison Le pays Le plaisir des oiseaux Le port de Palerme Le souvenir des morts Le temps de vivre Le verger Le voyage Le voyage sentimental Les biches Les bords de la Marne Les îles bienheureuses Les journées romaines Les morts Les morts pour la Patrie Les nuits d'été Les plaisirs des jardins Les poètes romantiques Les voyages Matin frémissant Mon âme de peine et de joie Novembre O lumineux matin Ô Mort, vous rendez tout… Paysage du Hainaut Prière au destin Prière du combattant Qu'ai-je à faire de vous ? S'il est quelque autre chose au monde Stances à Victor Hugo Trains en été Tristesse de l'amour Un automne à Venise Un jardin au printemps Un soir à Vérone Un soir en Flandre Verdun Versailles Visite à la cathédrale de Reims
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La poésie, c'est les paroles éparses du réel (Octavio Paz)
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